Les membres du conseil de wilaya du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) sont passés à l'action hier, en organisant un rassemblement devant la Direction de l'éducation de Tizi Ouzou.Par ce mouvement de protestation annoncé au tout début de la semaine, le Satef dénonce les promesses non tenues de la Direction de l'éducation de Tizi Ouzou, à savoir régler la situation financière des travailleurs du secteur de l'éducation avant la fin de l'année 2021.
"Nous avons appelé à une grève d'une journée et à un sit-in du conseil de wilaya, afin d'exprimer nos revendications et dénoncer la fuite en avant de la Direction de l'éducation", a déclaré le chargé de l'organique du Satef, Idir Ramdhane, expliquant que le directeur de l'éducation avait promis, lors de la réunion du 15 novembre dernier, d'assainir toutes les situations financières pendantes depuis 2019.
Mais à ce jour, rien n'a été concrétisé. "Pourtant, la Direction de l'éducation a reçu les budgets nécessaires pour cette opération et seuls les enseignants du lycée auraient été régularisés", a indiqué notre interlocuteur.
L'autre point évoqué par ce représentant du Satef est la gestion du bureau en charge des écoles primaires à la Direction de l'éducation. "Il y a une mauvaise gestion. Les enseignants du primaire ne trouvent plus d'écoute lorsqu'ils viennent exposer leurs doléances au niveau de ce bureau géré dans une anarchie totale", a-t-il relevé.
Idir Ramdhane a également évoqué le cas des superviseurs dans les CEM et les lycées : "Ces travailleurs sont obligés par la Direction de l'éducation de faire des permanences durant les vacances et les jours fériés, alors que ce n'est pas le cas dans d'autres wilayas. Pourtant, ils travaillent pour le même secteur."
Il a exposé aussi le cas des ouvriers professionnels (OP) : "Ces travailleurs assurent de nombreuses tâches dans les établissements scolaires, à temps plein, pour un salaire de 18 000 DA/mois. À cet effet, nous demandons de préciser leurs missions."
Pour Idir Ramdhane, ces travailleurs doivent bénéficier de permutations entre OP. "Nous avons le cas d'un travailleur qui, chaque jour, fait le trajet Tizi Gheniff-Azazga, soit plus de 50 km, alors qu'il a une demande de permutation qui traîne. C'est le cas de nombreux OP", a expliqué ce syndicaliste qui évoque, en outre, le dossier des logements de fonction : "On attend toujours la prise en charge de ce problème épineux par la Direction de l'éducation de Tizi Ouzou."
K. TIGHILT
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Posté Le : 06/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kouceila TIGHILT
Source : www.liberte-algerie.com