Les adjoints d'éducation et les superviseurs se sont rassemblés hier devant le siège de la wilaya de Béjaïa. La protestation a été initiée par l'Intersyndicale, composée de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) et du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). Elle fait suite à l'appel lancé à l'issue de sa réunion du 14 avril dernier, au siège national de l'Unpef. Hier, ils étaient des dizaines d'adjoints d'éducation et de superviseurs à avoir répondu à l'appel. Devant le siège de l'académie de Béjaïa, les responsables de wilaya des syndicats Unpef et SNTE ont improvisé une prise de parole. Les intervenants ont "salué cette forte mobilisation" et ont "insisté pour la maintenir jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications professionnelles". Ces deux corps professionnels réclament "la reclassification des adjoints d'éducation et des adjoints d'éducation principaux", "l'intégration et la reclassification des superviseurs de l'éducation à la catégorie 11", "la revalorisation des diplômes des conseillers de l'éducation" et "la dérogation pour les superviseurs d'être promus au rang de conseillers de l'éducation". L'Intersyndicale menace de radicaliser son mouvement de protestation si jamais ses revendications ne sont pas satisfaites. En effet, elle menace d'"observer un rassemblement national de ses adhérents le 2 mai prochain, à Alger, devant le siège du ministère de l'éducation nationale", "le boycott des tâches administratives de fin d'année scolaire en cours dont les inscriptions scolaires" et "le boycott de la prochaine rentrée scolaire 2018-2019". À l'issue de leur rassemblement, les délégués de l'Intersyndicale ont transmis leur plateforme de revendications au directeur de l'académie de Béjaïa pour que ce dernier la transmette, à son tour, à Mme la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit. En outre, les conseillers d'orientation et de guidance scolaire et professionnelle (Cogs), affiliés au syndicat de l'Unpef, observeront, aujourd'hui, des rassemblements régionaux devant les directions de l'éducation nationale, afin de dénoncer leur "marginalisation" et d'exiger "un statut particulier".L. OUBIRA
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/04/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : OUBIRA L
Source : www.liberte-algerie.com