Algérie

Sit-in devant le Ministère de la Défense Nationale : Les contractuels de l'ANP revendiquent leurs droits



Après les appelés du contingent, c'est au tour des contractuels de l'ANP de battre le pavé aux Tagarins, siège du ministère de la Défense. Radiés des effectifs pour invalidité non imputable au service, plus d'une centaine d'anciens militaires, hommes de troupe et sous-officiers, atteints de pathologies incurables ou souffrant de sérieuses infirmités, ont tenté dans la matinée d'hier de manifester leur colère sous les balcons du général-major, Abdelmalek Guenaïzai, ministre délégué à la Défense. Sans succès.Les forces de police, présentes en nombre, les ont rabroués. Refoulés sans ménagement, les manifestants se sont regroupés, 100 m en contre-bas, face à la Cité des sciences. Ils sont venus des quatre coins d'Algérie, la mine défaite, leurs misérables dossiers médicaux en bandoulière, quémander sur le perron du MDN quelques fuyants « droits ». Une pension d'invalidité, une prise en charge médicale, une couverture sociale, des facilitations pour l'accès à l'emploi... une reconnaissance, même tardive, des services rendus à la patrie.« Ce n'est pas beaucoup, comparé à ce que touchent ceux que nous avons combattus hier, les armes à la main. Les anciens terroristes sont mieux considérés que nous : ils ont des pensions, des logements, des privilèges en tous genres, alors que nous, nous n'avons même pas de quoi payer un médicament, une radio... ! », s'indigne Fateh Rouachdia, porte-parole du collectif des militaires contractuels réformés. Rouachdia, reçu au MDN avec une délégation de son collectif, ne semble pas convaincu par les « professions de foi » faites par les responsables des services spécialisés du MDN. « C'est le 3e rassemblement, explique-t-il, que le collectif tient en moins de trois ans. Le dernier en date a eu lieu le 2 févier dernier. » « Ils nous avaient promis d'étudier nos doléances, nous leur avons même transmis un premier quota de 185 dossiers, mais depuis rien n'a été fait », regrette Rouachdia.Abandonnés à leur innommable misère sociale, les contractuels de l'ANP, atteints de maladies chroniques alors qu'ils étaient en service actif, (parmi eux figurent des diabétiques, des asthmatiques, des tuberculeux, des insuffisants rénaux, des estropiés, des déficients mentaux et même des sidéens) donnaient hier une piètre image de l'Armée nationale populaire, une institution réputée ne jamais « lâcher » un des siens. Pourtant, c'est bel est bien le cas, estime Zouaoui, ancien sergent-chef, membre des troupes d'élite, démobilisé suite à un accident de la circulation dans lequel il a perdu une jambe. « On a signé ma radiation en deux temps trois mouvements, comme si toutes les années sacrifiées à la lutte antiterroriste n'avaient jamais comptées. » Après 13 ans de service, Zouaoui est radié des effectifs, à quelque mois près de l'expiration de son contrat.La commission (militaire) d'expertise médicale a refusé de lui reconnaître son « accident de travail ». « Sur le certificat de radiation, les médecins de la commission ont porté cette mention : NIS, non imputable au service, et un taux d'invalidité à 100% qui ne vous donne droit à aucune pension, ni indemnité », ajoute-t-il. Misère sociale et bureaucratie militaire, le ras-le-bol est porté à son paroxysme. « Je n'ai que mon carton de rendez-vous à l'hôpital central de l'ANP. C'est le seul document qui me rattache encore à l'armée. » Il est séropositif, il s'appelle Mohamed, sa carrière de fantassin s'est arrêtée un 14 juin 2004, à Béchar. 7 ans après son incorporation, les médecins décèlent chez lui le virus du sida.Hospitalisé à Aïn Naâdja, il est radié des effectifs un an après. Le NIS en front de page, un carton de rendez-vous délivré par le service des maladies infectieuses du HCA. « Moi, je voulais juste continuer à travailler comme d'autres séropositifs, maintenus à leur poste. Nous sommes 85 sidéens dans ce collectif. Que Guenaïzia regarde un peu de ce côté. Chouf fina Hadarat ! »


je suis un ex -capitaine radier de de l A N P parceque j ai désobeie a un sergent chef secrtaire du lieutenant collonel et j ete commandant de compagnie des fusilliers de l air alors il m ont traduit en justice pour motif abscences sans motif (DESERTION) tuos les elements de la base escale de tindouf mon vue a la caserne et cela tous les jours je rentre par le poste de police et je sort par la . ils ont menacé des temois un lietenant qui dormai dans que je reveiller tous les matain et l autre capitaine prenai le bus avec moi et je le voi aussi en au marchée ou en ville frequement. jai ecrie des rapport qui ont refusé de trametre aux chef de region militaire et au commandent des forces aeriennes .meme j ai fait plusieurs demande de radiation mai il ont fefusé de signer ou transmetre .ils ete decidé de detruire mon avenir on m accusant de desertion .
laidi benchaa - sans - oran, Algérie

25/02/2011 - 11801

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