Algérie

Sit-in des travailleurs de la Jeunesse et les Sports



Sit-in des travailleurs de la Jeunesse et les Sports
Ils étaient une centaine dont une bonne proportion est composée de femmes. Pour ne pas gêner la circulation, déjà pas facile d'ordinaire à ce niveau de la ville, ils ont préféré squatté le trottoir se trouvant en face du siège de la direction de la Jeunesse et des Sports. Ils étaient visibles : ceux qui ont emprunté la rue Miraucheaux dans la matinée d'hier ont relevé le mouvement de protestation des travailleurs de ce secteur. Les banderoles accrochées sur la façade du siège de la DJS et sur les barreaux de la clôture du jardin public du quartier Miramar expliquent un peu les revendications de ces travailleurs qui essayent d'attirer l'attention des pouvoirs publics par ce mouvement de protestation, somme toute ‘soft' et bien organisé. On peut lire notamment : «Assez de la marginalisation des travailleurs du secteur de la Jeunesse et des Sports». Mais la revendication qui revient est celle concernant «l'abrogation de l'article 87 bis». Bien évidemment, il s'agit d'un article du code de travail qui a fait couler beaucoup d'encre et dont l'abrogation est devenue une revendication de tous les syndicats. Soulignons que certaines banderoles sont signées UGTA. Lors d'une entrevue avec un jeune homme qui participait à ce sit-in, on apprendra que ce mouvement de protestation est national et concerne tous les corps communs, notamment celui de l'Education nationale. Un autre nous précise que cette action de protestation va durer deux jours et que c'est le syndicat de Sidi Saïd qui en est l'initiateur.Un troisième nous expliquera que ce sont les travailleurs des Maisons de Jeunes, des Stades et autres structures, relevant du Secteur de la Jeunesse qui se sont donné rendez-vous, hier, devant le siège de la DJS. Ils viennent de tous les quartiers de la ville, ajoute-onCertes, le sit-in d'hier n'a pas provoqué de perturbations de la circulation. C'est vers onze heures, c'est-à-dire une bonne heure après le début du regroupement, que des éléments des forces de l'ordre ont pris place non loin du sit-in. L'ambiance était plutôt bon enfant. Les femmes se sont rencontrées pour exposer leurs petites misères au boulot. L'une d'elle parlait de sa collègue saturée. Quant aux hommes, certains n'ont pas dérogé à la règle et sont venus bien mis et bien rasés à ce rassemblement. C'était, aussi, l'occasion de retrouver des collègues perdus de vue depuist une certaine période. En face, les portes du siège étaient ouvertes et l'animation ordinaire. Des personnes entraient ou sortaient, sans aucun problème.




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