Algérie

Sit-in des travailleurs



Devant l’accès principal de l’hôtel où le service minimum n’a pas été assuré, les salariés ont, deux jours durant, revendiqué leurs droits. Selon un employé de la chaîne hôtelière multinationale, la grogne du personnel est liée aux conditions de travail indécentes qui perdurent. «Nous sommes exploités. De plus, les salariés ne cessent de faire l’objet de licenciements sans motif, sans parler d’autres problèmes. Pour cela, nous revendiquons nos droits ainsi qu’un statut social digne de ce nom. On ne peut continuer à subir de telles conditions», explique un jeune salarié gréviste. La reprise du travail a eu lieu hier à midi, après les discussions qui ont eu lieu entre le directeur général du Sheraton et les représentants du syndicat. D’après notre interlocuteur, «la grève peut reprendre à tout moment dans le cas où nos revendications ne sont pas satisfaites dans les meilleurs délais».
 


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