Algérie

Sit-in des souscripteurs AADL devant le siège de la wilaya



Les bénéficiaires et souscripteurs au programme AADL de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ont organisé, hier matin, un sit-in devant le siège de la wilaya en guise de protestation contre la récente décision du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme portant sur le renouvellement de leurs contrats et adressé une lettre ouverte au président de la République.Les bénéficiaires et souscripteurs au programme de l'Agence d'amélioration et de développement du logement (AADL) ont qualifié la promulgation d'un arrêté ministériel au Journal officiel n° 73 fixant le modèle-type du contrat de location-vente pour les logements AADL, lequel prévoit que "le prix du logement est révisable pour le locataire bénéficiaire inscrit en 2013", d'"injuste" et de "provocatrice", car elle remet en cause un contrat déjà ratifié entre les deux partis.
"Nous avons un contrat avec l'AADL que le ministre vient d'annuler, et on nous en impose un autre qui est loin d'être en notre faveur", disent les protestataires, estimant que ce nouveau contrat est "illégal", parce qu'il vient postérieurement et qu'il imposerait d'autres charges supplémentaires aux bénéficiaires et aux souscripteurs sans leur donner l'occasion de discuter ou de revoir certaines closes. "Tu signes ou tu te désistes", dénoncent les protestataires.
Autres points soulevés par les manifestants, la possibilité d'augmenter les prix et l'obligation de signature d'un autre contrat sur la gestion des parties communes. "Il est de notre droit de négocier et de choisir comment gérer les parties communes, comme le stipulent les lois en vigueurs", rappellent-ils.
"Pour actualiser les contrats, l'AADL a collaboré avec la Chambre nationale des notaires pour élaborer un nouveau modèle de contrat, avait déclaré le ministre. Mais ce contrat est entre l'AADL et nous, et non pas avec les notaires", disent les manifestants, en ajoutant : "Pourquoi n'ont-ils pas négocié avec nous ' Nous sommes les concernés."

Chabane BOUARISSA
Les habitants de Sidi Amar réclament la réfection des routes avant l'hiver
? Les citoyens du village de Sidi Amar (commune de Tizi Lakhmis, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Bordj Bou-Arréridj), n'ont pas cessé de réclamer la réhabilitation du chemin principal qui mène à ce hameau. En effet, et d'après ces villageois, cette route est devenue impraticable à cause des intempéries des années précédentes, qui ont entraîné sa détérioration. Il est vrai que cette route s'est transformée au fil du temps et des éboulements, très fréquents dans la région, qui deviennent un danger pour les usagers. Ces derniers se disent l'emprunter en ayant la peur au ventre.
Ainsi, bon nombre de villageois ont exprimé leur crainte et leur désarroi face à ce qu'ils ont jugé comme un danger permanent. "On a saisi les autorités concernées il y a de cela pratiquement plusieurs mois en coupant la RN106 et en fermant le siège de l'APC mais, à ce jour, aucune équipe d'entretien n'a daigné se déplacer", dira un habitant.
De plus, la nécessité d'aménager cette route se pose avec acuité quand on sait que les bus de transport scolaire l'arpentent de manière quotidienne.
Selon nos informations, le wali de Bordj Bou-Arréridj a débloqué plus de 7 milliards de centimes pour la réfection de cette route : une première opération concernant la route qui relie le village à Ouled Amar sur 2,5 km avec une enveloppe de 3,8 milliards et la deuxième opération concernant la ligne entre le village et El-Madjene Lakehal, sur une distance de 3 km. Une enveloppe de 3,5 milliards de centimes est allouée à ce projet.
Les citoyens espèrent que cette fois-ci l'opération va se concrétiser avant le grand hiver et que les appels d'offres ne seront pas infructueux.

C. B.


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