Sit-in des retraités de la société Etterkib

Ils étaient une centaine de retraités à observer hier lundi un sit-in devant le siège de la direction générale de la société Etterkib, une filiale du groupe Sonelgaz, dont le siège se trouve à Boufarik.Ils réclament la pension complémentaire qu'ils n'ont pas perçue depuis 14 mois.
Certains sont venus d'Oran, de Mostaganem, de Tizi-Ouzou, d'Alger et d'autres wilayas pour représenter les 500 retraités de cette filiale et, partant, exiger leur droit aux 20% complémentaires à leur retraite globale.
Une délégation constituée de six retraités a été reçue par le P-dg de cette société qui, selon Mustapha Madani, le représentant, déclare que « des promesses ont été faites quant à la régularisation des arriérés de cette?retraite complémentaire à partir du 2?décembre prochain?».
Ce dernier signale « qu'il y a eu un arrangement pour un versement progressif jusqu'à régularisation de tout le passif de l'année 2020 ».
Pour ce qui est de 2021, « une convention sera signée entre l'ensemble des filiales travaux du groupe Sonelgaz avec la Mutuelle ».
Cependant, certains protestataires sur place n'ont pas été satisfaits de cet?arrangement et ont exigé que la totalité du retard soit versé en une seule fois.
M. B.
Les habitants de la cité RHP à El-Affroun ferment la route
Plusieurs dizaines de citoyens, résidant à la cité dite RHP (Résorption de l'habitat précaire NDLR) à El Affroun, commune située à 25 kilomètres à l'ouest de Blida, ont fermé hier lundi la route à l'aide de pneus brûlés.
Et pour cause, ils protestent contre la dégradation de leur cadre de vie. «Nous n'avons bénéficié d'aucun aménagement de notre site depuis les années 1990», affirment-ils. Un embouteillage monstre de véhicules a été créé, suite à la fermeture de la route, d'autant qu'il s'agit de l'axe routier principal d'El Affroun.
Les protestataires ont manifesté leur courroux notamment à l'endroit des responsables locaux qu'ils accusent, de les avoir marginalisés, alors que des promesses leur avaient été faites.
Certains ont été jusqu'à dire qu'il y a eu « discrimination entre leur cité et d'autres », justifiant leurs propos par l'aménagement d'autres quartiers au détriment du leur.
M. B.