Les éléments de la Protection civile de Béjaïa entendaient dénoncer la mise à l'écart de leur corporation de tous les avantages socioprofessionnels, qui dure depuis des années. Sur des pancartes et des banderoles brandies à l'occasion, on pouvait lire: «Non au musellement des voix» et de nombreuses revendications socioprofessionnelles, qui handicapent leurs activités au sein de cette corporation qui, estime-t-on, reste le «parent pauvre de toutes les institutions de l'Etat». Les pompiers de Béjaïa, à l'instar de leurs camarades dans toutes les régions du pays, revendiquent la valorisation du salaire de base à 24 000 dinars, la prime de contagion et celle liée à la pandémie de coronavirus. Les pompiers s'estiment lésés, eux qui sont quotidiennement confrontés à la réalité du terrain et souvent en proie à des maladies et à des contaminations. La prime de transport, le Service national, l'augmentation de la prime de rendement à hauteur de 40% et le bénéfice de primes spéciales en relation avec les fêtes nationales et religieuses, qu'ils considèrent comme un droit légitime. Il en est de même pour les quotas de logements au profit de cette corporation et la promotion automatique dans la fonction. Vêtus de leurs uniformes, les protestataires se sont montrés déterminés à arracher la satisfaction de leurs revendications, objet de promesses sans fin. Pendant près de deux heures, les pompiers qui, en parallèle, ont observé un service minimum, se sont dispersés dans le calme.
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Posté Le : 03/05/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Arezki SLIMANI
Source : www.lexpressiondz.com