Algérie

Sit-in des parents des enfants placés dans les centres et en famille d'accueil en France


Les parents des enfants placés en famille d'accueil ou au niveau des centres spécialisés ont organisé un sit-in devant le tribunal du Puy en Velay dans le département de la Haute Loire. «Rendez- nous, nos enfants !», tel était le slogan de ces pères et mères qui ont bradé le froid pour venir réclamer à la justice de leur rendre leurs progénitures.La première jeune femme qui est arrivée n'est autre que celle qui avait observé deux jours de grève de la faim après que sa fille de 11 ans a été placée par la juge des enfants dans un centre spécialisé au Chambon sur Lignon. Les voisins de cette jeune femme ne comprennent pas le pourquoi de la chose, s'interrogeant sur les raisons qui avaient poussé la juge a séparé la fille de sa maman. «Nous connaissons depuis plusieurs années Mme Sandrine Voll et sa fille.
Nous apportons nos témoignages, elles vivaient tranquillement comme l'ensemble des familles», ont-ils indiqué. Ces derniers ont ajouté que Mme Sandrine avait certes de temps à autre des petits problèmes avec le père de sa fille. Cet état de fait ne nécessitait pas à ce que la fille soit séparée de sa maman sinon, il faudrait retirer les enfants de l'ensemble des couples qui se sont séparés ou divorcés, ont-ils martelé. Comme nous l'avons donné dans notre précédent papier, Mme Sandrine ne comprenait pas pourquoi les raisons qui ont contraint la juge des enfants à lui retirer sa fille.
«Il m'a été reproché d'être trop proche de ma fille», a répondu Mme Sandrine aux journalistes. Une dame venue soutenir les parents des enfants enlevés à leurs parents a indiqué qu'elle ne comprenait rien du tout. Ecoutons Mme Christine : «On retire les enfants à leurs parents pour maltraitance, aujourd'hui, ils sont retirés parce qu'ils ont été trop gâtés». Mme Sandrine a indiqué que le Président du conseil général qui est venu lui rendre visite et qui lui a promis de parler au juge des enfants n'a certainement pu rien faire. «J'ai suspendu mon action à la demande du Président du Conseil général qui m'a promis de parler avec la juge des enfants. Je pense que M. Le Président n'a pas réussi à rencontre Madame la juge. J'ai décidé de reprendre la grève de la faim et je continu à le faire jusqu'a ce que je récupère ma fille», a déclaré Sandrine aux journalistes.
Sur place des citoyens sont venus discuter avec la maman pour la soutenir et surtout pour lui faire remonter le moral. Elle a ajouté qu'elle ne baiserait pas les bras jusqu'à ce que sa fille lui soit rendue. Sur place, une motion de soutien à Mme Sandrine a été distribuée aux journalistes. Par le biais de la motion, les 50 villageois de Tence ont indiqué qu'ils soutenaient Mme Volle Sandrine et trouvent que ce placement est brutal. Sur la motion, nous pouvons lire : «Nous sommes ici pour soutenir Mme Sandrine, nous espérons qu'elle retrouvera sa fille. Nous sommes venus aujourd'hui également en solidarité avec les parents de France victimes de placement abusif». Les auteurs de ce document ont écrit : «Nous savons à quel point vous souffrez et vos nerfs sont à vifs. Ne criez pas votre souffrance sinon vous effacez celle des autres parents. Ne criez pas votre souffrance aux médias, ils ne vous entendront pas. Bien au contraire, vous aggravez votre cas et celui des autres. Nous continuons à vous soutenir et à participer aux manifestations dans le cas ou ces mouvements restent pacifique».
Un autre père dont les enfants ont été retirés par la justice est venu avec une guitare. Michel Yannick a chanté une chanson pour ses progénitures et pour les autres enfants enlevés à leurs parents. M. Yannick a montré du doigt les responsables de l'école «Saint-Florine» d'être responsables de ses déboires. Plusieurs autres parents ont indiqué que les responsables des écoles ont induit les juges des enfants en erreur. Nos interlocuteurs ont également accusés certains agents des services sociaux qui ont été pour beaucoup dans les placements injustes de plusieurs enfants dans les centres et les familles d'accueils. «Certains éducateurs ont besoin eux même d'être éduqués», a indiqué M. Vincent. Ce derniers a lancé un appel aux juges leur demandant de ne pas tenir toujours comptes de certains rapports malsains émanent des servies sociaux. Sur place M.Laurent Dominique a fait part aux journalistes de ses déboires avec d'une part les autorités locales et les services sociaux.
«Je suis victime d'une injustice grandiose. Même le passeport de ma femme d'origine sénégalaise a été «confisquée» alors qui est la stricte propriété de l'Etat sénégalais», a-t-il indiqué. Ce denier devait ajouter, je cite : Cela fait 4 ans que les «sévices» sociaux de la Haute Loire retiennent mes 2 enfants en otage ?. La demande d'explication au conseil général fin avril 2016 s'est terminée par des menottes ?. Monsieur Dominique Laurent tenait dans sa main plusieurs dossiers et crie à l'injustice. Ce dernier est soutenu par plusieurs citoyens du Puy en Velay et des autres communes. «Nous lançons un appel au Président de la République et à l'ensemble des autorités de la Haute Loire de revoir le cas de M. Dominique Laurent qui se trouve dans une situation lamentable», a déclaré une responsable de la société civile. Parmi les personnes qui ont participé au Sit-in, Mme Virginie Bujelli a fait le déplacement de Saint-Etienne (Département de la Loire). «Je suis venue pour soutenir les parents qui souffrent comme moi.
Mes enfants de 8 et 14 ans ont été confiés à leur père pour la simple raison que j'ai fait l'objet d'une crise de nerf», a-t-elle expliquée. «Que pensent ces personnes à l'origine de la séparation des enfants et de leurs parents, s'ils étaient à la place de ces pauvres parents», a-t-elle ajouté. Une nouvelle fois, les nombreux citoyens qui étaient sur place souhaitent que les hautes autorités du pays, notamment le chef de l'Etat et les élus du peuple révisent les lois actuelles relatifs aux placements des enfants dans les centres et les familles d'accueil. «Nos gouvernants doivent savoir que retirer des enfants à leurs parents est non seulement inhumain mais une véritable atteinte aux droits de l'Homme», ont-ils fait savoir.
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