Algérie

Sit-in des médecins résidents à Blida : Solidaires plus que jamais



Ce mouvement de protestation a été organisé par le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) en réponse à  l'appel lancé par les résidents du CHU de Blida suite au blocage de leurs salaires. «Rendez-nous nos salaires» était le slogan n°1 des résidents des 13 CHU du pays lors d'une marche tenue au sein même du CHU Frantz Fanon après l'organisation du sit-in. «Dans notre programme, il était aujourd'hui question de tenir un sit-in au Palais du gouvernement, déclare Dr Yelles, président du Camra. Cependant, comme il y a urgence à  Blida, nous l'avons reporté à  une date ultérieure.» Selon ses propos, notre interlocuteur dénonce clairement la tentative de diabolisation de leur mouvement par certains médias. «Nous ne sommes ni des ingrats, encore moins des antinationaux, ajoute-t-il. Nous n'avons jamais refusé le service civil. Sauf que nous exigeons des mesures incitatives pour les médecins. Nous insistons sur la mise en place d'un staff complet et d'un plateau technique dans les régions du Sud. Nous refusons catégoriquement l'importation des médecins de l'étranger dont la compétence est à  vérifier. La moitié de ce que coûte un médecin étranger au Trésor national est bien plus qu'instigateur pour nos jeunes spécialistes algériens.»Â  En réunion avec une délégation ministérielle et le DRH, Boumedien, DG du CHU de Blida, était injoignable. Contacté, le directeur de l'unité de Frantz Fanon déclare officiellement que les salaires des résidents grévistes n'ont pas été bloqués. «Ce n'est qu'un retard. Nous avons procédé à  la ponction de 5 jours sur le salaire de 200 résidents. Les 63 autres restants n'ont pas poursuivi leur grève», explique-t-il. La colère des grévistes est due, selon ses dires, à  un malentendu et un petit problème de communication. De son côté, Zenati, directeur de la santé à  Blida, nous a expliqué que les résident des deux établissements publics hospitaliers de la wilaya et du Centre anticancer auront des ponctions sur salaire à  partir du mois prochain. «Le titre des recettes était déjà entre les mains du trésorier lorsque nous avons reçu la note ministérielle. Cependant, ceux qui se sentent lésés par ces procédures n'ont qu'à recourir à  la justice», conclut-il.


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