Les gardes communaux sont revenus à la charge hier. Depuis 10 heures du matin et jusqu'en début de soirée, ils étaient plus de 100 à observer un sit-in devant l'entrée principale du siège de la wilaya. Les banderoles accrochées sur le site expriment en partie, les revendications de ce corps qui a été aux premières lignes dans la lutte contre le terrorisme.
Pour Mr Alliouat Lahlou, membre de la coordination nationale, l'action continuera malgré la sourde oreille des pouvoirs centraux. Au delà des revendications sociales qui sont un droit, le coordinateur et responsable du bureau de wilaya précisera que le retour du terrorisme au niveau de la wilaya est favorisé par la mise en veille des gardes communaux.
La nette recrudescence de l'activisme est aussi un danger direct aux éléments qui, pendant des années, ont combattu la nébuleuse intégriste. «Nous sommes connus. On nous a donnés les mains liées.
L'Etat nous a abandonnés et nous sommes des cibles faciles et potentielles pour terroristes. Cette situation ne nous fait pas peur parce que notre détermination à préserver la République est intacte» nous a confié M.Alliouat.
Une délégation menée par ce dernier devait rencontrer le wali qui était en mission. L'action d'hier n'est pas la première puisque depuis la décision de dissoudre le corps, les ex-gardes communaux multiplient leurs actions et optent pour des manifestations périodiques. «Nous arrêterons quand nous aurons eu nos droits», clament-ils.
Posté Le : 31/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdenour MERZOUK
Source : www.lexpressiondz.com