Sit-in des étudiants de l'Institut des télécommunications

Une réunion a regroupé, hier, la direction de l'Institut des télécommunications d'Oran et les représentants des étudiants pour d'éventuelles solutions aux problèmes soulevés à travers le débrayage organisé mardi et le sit-in tenu hier devant l'entrée de l'établissement. Cette dernière action a été décidée par le collectif des étudiants après la non-satisfaction des revendications formulées lors du débrayage et de la lettre ouverte adressée au ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication et à celui de l'Enseignement supérieur. Lors de cette action, les étudiants approchés ont été unanimes pour dénoncer la sourde oreille de l'administration qui a campé sur sa position initiale en ne cédant pas à la pression. «Si cette situation perdure, plusieurs étudiants comptent remettre leurs cartes à l'administration et ne plus se considérer étudiants de l'institut», a tenu à souligner un des protestataires. A rappeler que les doléances des 500 étudiants, dont 20% sont des étrangers, s'articulent autour de ce qu'ils qualifient de «restriction d'une partie de leur droits par l'administration de l'institut». Le versement immédiat de l'intégralité des frais de stage est l'une des revendications centrales, vu que des étudiants ayant terminé leurs études depuis l'année dernière n'ont pas encore touché ces frais. Les étudiants ont contesté, par ailleurs, la revue à la hausse du coût de la formation Cisco, qui est passée cette année de 1.500 à 10.000 dinars. Ils revendiquent également l'accès à Internet et l'ouverture de plus de postes pour une formation d'ingéniorat pour les étudiants ayant obtenu leur DEUA.