Sit-in des enseignants vacataires

«Nous voulons être intégrés comme cela a été le cas pour les enseignants de l’éducation nationale ou les employés de l’administration publique», a déclaré à El Watan, Omar Beggar, enseignant en génie mécanique.
Ils sont 134 à assurer les modules de tronc commun aux étudiants des filières de technologie et ne perçoivent que 230 DA l’heure. Le mieux loti parmi eux arrive à totaliser 50 000 DA/an. Ils ont frappé  à toutes les portes. «Le recteur s’est contenté de saisir la tutelle par écrit; il n’a reçu aucune réponse. Le doyen, lui, a carrément refusé de nous recevoir», a précisé la même source. Une première tentative de rencontrer le wali s’est soldée par une réception chez son chef de cabinet et depuis, aucun écho ne leur est parvenu.
Sans chercher à perturber le bon déroulement des cours, ils intensifient leurs revendications tout en continuant à travailler. «Nous préparons les examens sans aucun problème mais nous n’arrêterons pas de protester. La tutelle doit nous écouter», précisent les protestataires. Vers midi, les manifestants ont été informés que le wali ne les recevra pas. A l’heure où nous mettions sous presse, ils «promettaient» un nouveau sit-in pour demain dans l’enceinte de l’université.