Sit-in des corps communs de l'éducation nationale devant la wilaya

Au deuxième jour consécutif de grève et de sit-in décidés par le Syndicat national des corps communs de l'éducation nationale (SNCCOPEN), ils étaient nombreux hier lundi à se rassembler devant le siège de la wilaya.Parmi les revendications des quelque 2 500 travailleurs que compte la wilaya d'Oran, les faibles rémunérations qu'ils perçoivent variant entre 16 500 et 19 000 DA et pour lesquelles ils exigent une revalorisation digne du travail accompli, en prenant en considération le pouvoir d'achat.
D'autres revendications exprimées à l'échelle nationale, comme la révision du statut particulier, l'augmentation de la prime de rendement, l'annulation des articles 19-20-21 et 22 du statut général de la Fonction publique pour les vacataires, l'intégration des travailleurs des laboratoires dans le corps pédagogique, l'application des promotions internes pour les détenteurs de DEA, les licenciés et autres ingénieurs?
En attendant la concertation avec le SNCCOPEN, les travailleurs du corps commun de l'éducation n'excluent pas d'autres actions de protestation.
A.?B.
Pénurie de la trithérapie, des séropositifs observent un sit-in
La pénurie du traitement réservé aux personnes atteintes du VIH est de nouveau d'actualité après la dernière en date qui avait eu lieu fin 2019.
L'on avait évoqué la surcharge sur le CHU d'Oran qui était à l'origine de la rupture du quota de médicaments deux mois avant la fin de cette année.
Lundi, ils étaient près d'une vingtaine de séropositifs à observer un sit-in devant la Direction de la santé pour protester contre la pénurie qui les frappe à nouveau.
Des représentants des malades ont été reçus par le directeur de la santé qui les a informés que la situation est prise en charge et qu'à cet effet, une réunion devrait se tenir, aujourd'hui, mardi au ministère de la Santé.
Une réunion qui a pour but de prendre la décision de transférer des quotas de médicaments à partir des wilaya de l'Ouest pour combler le manque que rencontrent Oran et ses quelque 5 000 malades.
A. B