Algérie

Sit-in des bénéficiaires des 417 logements à Draa Errich : Le directeur de l'OPGI à l'index



Les bénéficiaires de la cité 417 logements de la nouvelle ville Draâ Errich (Annaba) continuent à vivre le calvaire depuis septembre 2019, date officielle de l'attribution.En colère, ils se sont rassemblés, hier matin, devant le siège de la wilaya de Annaba pour protester, encore une fois, contre le retard accusé dans les travaux de finition de leur cité notamment la viabilisation (VRD) dont le maitre de l'ouvrage est l'OPGI.
Ils sont venus avec membres de leurs familles à l'effet de crier leur ras-le-bol dans l'espoir de relancer le chantier de leurs logements. «Bien que nous disposions des décisions d'attribution et des clés, après le paiement préalable du loyer, nous n'avions pas, jusqu'à ce jour, franchi les portes de nos logements.
Nous vivons depuis plus de neuf mois dans le calvaire puisque notre cité n'est pas encore prête à nous accueillir. Il n'y a pas de VRD, ni eau potable, encore moins d'électricité et gaz. Pis, même l'éclairage public n'est pas encore installé.» s'insurgent les attributaires.
Après les nombreuses promesses vaines de redémarrer ce chantier, on justifie actuellement l'arrêt des travaux par les mesures de confinement qui, selon l'OPGI, a bloqué tout le secteur du bâtiment.
Ce qui n'est pas de l'avis des protestataires en affirmant que : «plusieurs autres chantiers à Draâ Errich sont actuellement en travaux et les bénéficiaires de ces logements ont eu la promesse de les occuper à partir de septembre prochain».
Les manifestants justifient cet acte de contestation pacifique, par la situation difficile dans laquelle se trouvent la majorité des bénéficiaires. «Parmi nous il y a des malades, des handicapés et des chômeurs qui ont perdu leur travail suite à la pandémie du coronavirus.
D'autres, dans la même situation, n'arrivent pas à assurer les loyers et sont menacés de libérer les lieux par les propriétaires. Il y a également des couples qui vivent séparés, chacun chez sa famille car ils n'ont pas les moyens pour être, sous un même toit, avec leur enfants» déplorent-ils.
Ces derniers estiment aussi que leur mouvement de protestation est légitime puisqu'ils cherchent à sensibiliser le wali de Annaba à l'effet d'instruire le directeur de l'OPGI pour relancer les travaux de leur chantier immédiatement et délivrer les bénéficiaires du calvaire dans lequel ils vivent depuis septembre 2019.


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