Les représentants estudiantins de la région Ouest affiliés à l'Union générale des étudiants libres (UGEL) devront tenir, aujourd'hui, un sit-in devant la conférence régionale des universités de l'ouest du pays qui doit s'ouvrir aujourd'hui à Oran. Dans un communiqué de presse rendu public en ce début de semaine, la représentation régionale d'Oran de l'UGEL a estimé que l'échec constaté cette année dans la gestion de la rentrée universitaire 2007-2008 a été la principale cause de l'émergence d'un climat de tension et de contestation au sein de l'université. L'UGEL a critiqué, dans ce même communiqué, le nouveau système LMD (Licence-Mastère-Doctorat), le qualifiant de véritable échec, eu égard aux « dépassements ayant caractérisé sa mise en application », se basant dans cela sur l'avis même des étudiants concernés par ce système, dont le nombre dépasse les 20.000 étudiants. Selon la même source, l'Union générale des étudiants libres trouve par ailleurs inutile de procéder à une réforme profonde sans régler au préalable les problèmes liés à l'encadrement, à la faiblesse de la gestion et au manque des infrastructures de base. «L'obstination du ministère de l'Enseignement supérieur à faire passer, coûte que coûte, la nouvelle loi d'orientation en dépit des vives critiques des membres du Parlement et d'un refus estudiantin général démontre que le ministère est en train d'appliquer des réformes programmées au préalable sans se soucier de quiconque, «ce qui nous ramène, ajoute la même source, à nous interroger sur le sort réservé à une université dont les principaux acteurs, à savoir les étudiants, sont marginalisés dans la prise de décision». L'UGEL estime, par ailleurs, que «la criminalisation de l'activité syndicale au sein de l'université est une tentative à peine voilée de protéger les mauvais gestionnaires et un revirement de la part du ministère sur ses engagements à ouvrir le dialogue avec les différentes composantes de la classe universitaire». Les rédacteurs du communiqué continuent d'exiger de la tutelle la fermeture des résidences représentant un danger sur la sécurité et la santé de l'étudiant, citant le cas des résidences C2 Emir Abdelkader et l'ETO à Oran, la cité U Benyahia Belkacem à Mostaganem et la cité U garçons de Mascara, indique-t-on dans le même communiqué. L'UGEL estime, enfin, que l'ouverture de nouvelles spécialités à Mostaganem, Tiaret et Mascara sans qu'il y ait l'encadrement suffisant, consacre le recul du niveau de l'étudiant algérien et confirme la politique de fuite en avant adoptée par les universités susmentionnées.
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Posté Le : 08/01/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : H Barti
Source : www.lequotidien-oran.com