«Sioniste Pro Max» !

Un résistant palestinien a été bien inspiré d'employer l'expression « sioniste Pro Max» pour fustiger ceux qui ne sont ni juifs ni israéliens mais «judéophile» dans l'âme… Le résistant palestinien entend par « sioniste Pro Max », toute personne, arabe et/ou musulmane en particulier, qui arrive à trouver le sommeil lorsque ses congénères, des êtres humains comme les autres, se font trucider par la pire machine génocidaire créée par l'homme sur Terre. Est encore «sioniste super Pro Max», celui qui, assis devant son poste TV, regarde sans avoir un haut-le-c?ur en voyant des bébés de quelques mois morts comme des poupées désarticulées. «Jamais, peut-être, dans l'Histoire du genre humain, le monde n'a connu une telle entreprise criminelle de déshumanisation et un nombre effarant de civils massacrés en si peu de temps et dans une enclave aussi réduite que Ghaza», a réagi le journaliste français Edwy Plenel du site d'information «Mediapart». «Ghaza où meurt notre humanité », a écrit l'ancien journaliste du journal «Le Monde», pour lequel «ce n'est pas seulement une humanité concrète, celle des vies irrémédiablement perdues, qui se meurt au Proche-Orient. C'est l'idée même d'une humanité commune que ruine la vengeance sans frein ni limites de l'Etat d'Israël contre la population palestinienne de Ghaza». Une plume libre et une conscience vive comme celle d'Edwy Plenel contraste très nettement avec des médias hexagonaux inféodés à l'Etat sioniste. Pour revenir au «sioniste Pro Max», le cynisme a été poussé jusqu'à proposer des sacs mortuaires et des linceuls aux Palestiniens par certains pays dont il est facile de deviner de qui il s'agit. Autre preuve on ne peut plus claire que le genre humain est devenu anthropophage, le manque de sensibilité de presque tout le monde face à la machine à tuer de l'Etat hébreu, encouragée dans son pogrom par un pays comme les USA qui tue par procuration à des milliers de kilomètres de ses frontières. «Pour libérer la Palestine, il faut d'abord libérer les USA, première colonie des sionistes», a réagi avec beaucoup d'à-propos un avocat algérien. Jusqu'à quelle limite ira la vengeance meurtrière contre la population palestinienne de Ghaza, dont près de 90% a été déplacée vers le sud qui lui non plus n'est pas épargné par le déluge de feu de l'armée israélienne. Les Palestiniens sont comme des graines plantées dans une terre fertile, des graines qu'on ne peut enterrer pour toujours, parce qu'ils poussent et repoussent à l'infini... Le désarroi du chef de l'ONU face à l'incapacité du Conseil de sécurité à s'entendre pour cesser de massacrer des femmes et des enfants, n'augure rien de bon. A part la main de l'ambassadeur étasunien qui a opposé le veto de son pays à une résolution sur un cessez-le-feu à Ghaza, plus que jamais victime de la folie des adeptes du sionisme religieux.