Un grand criminel de guerre vient de disparaître. Il s'agit d'Ariel Sharon. Hier haï, aujourd'hui, après sa mort, ses amis Occidentaux l'ont sacré «grand guerrier qui s'est transformé en héros de la paix».Ce sont ces mêmes hypocrites judaïsés qui font semblant de punir Israël alors qu'en fait, l'élixir sioniste coule dans leurs veines. On apprend récemment que l'Union européenne vient de tracer «des lignes directrices» vis-à-vis d'Israël. Dans la langue des grandes têtes molles de Bruxelles, ces «lignes directrices» prévoient depuis le 1er janvier d'exclure les territoires occupés dans l'attribution d'aides et de subventions de l'Union européenne envers Israël. C'est écrit : «Tous les accords entre l'Etat d'Israël et l'UE doivent indiquer sans ambiguïté et explicitement qu'ils ne s'appliquent pas aux territoires occupés par Israël en 1967». Dorénavant, si une entreprise israélienne privée ou publique souhaite profiter des largesses européennes en bénéficiant d'un prêt, d'une subvention, d'un petit billet, elle devra impérativement être basée en Israël, et non pas dans les territoires occupés que sont la Cisjordanie, Ghaza, Jérusalem-Est et le plateau du Golan. En outre, cette entité israélienne ne devra avoir aucune activité économique dans ces territoires. Pour remettre en cause ces lignes directrices, il faudrait, par exemple, que Tel-Aviv reconnaisse que les colonies de Cisjordanie ne font pas partie d'Israël... Un abandon qui relève bien évidemment du conte de fées. La décision de l'UE a fait piquer une grosse colère suintante à Netanyahu qui a rejeté un «diktat de l'extérieur», tout en promettant que seule une négociation directe entre les parties permettrait de trancher la question. Ce qui revient à dire que rien ne changera. Vu comme cela, on aurait presque l'impression que Bruxelles entend condamner l'occupation des territoires israéliens et l'établissement de colonies. Mais en regardant de plus près ces fameuses lignes directrices, on réalise qu'elles prennent soin de laisser discrètement quelques portes ouvertes à Israël. Si une entreprise israélienne basée hors territoires occupés et n'ayant pas d'activité avec ces derniers, souhaite lancer un programme visant à promouvoir le processus de paix, les caisses de l'UE lui seront bien entendu ouvertes. En clair, pour recevoir son chèque de Bruxelles, il suffira de dessiner des colombes sur l'enveloppe ! Enfin, les lignes directrices ne concernent aucunement le commerce. Sinon, ce ne serait pas drôle... Tous les biens produits dans les colonies pourront donc continuer à être gentiment exportés vers l'Europe. L'affaire est sauve, le business n'est pas remis en cause...
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Posté Le : 17/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : C A
Source : www.lnr-dz.com