Algérie

Silence mystérieux d'ONG internationales et réactions sur commande


L'Algérie a, durant les années 1990, et même après, malheureusement, autant souffert du terrorisme pratiqué par le GIA et le GSPC (devenu Aqmi) que du travail malsain fait par certaines organisations non gouvernementales (ONG) internationales qui, en alimentant la campagne du "qui tue qui '", ont tenté de dédouaner les égorgeurs et autres poseurs de bombes et auteurs de massacres commis contre des villageois
et autres des crimes commis.
Les ONG internationales qui ont fait preuve de rapidité incroyable à dégainer quand l'Algérie est une cible toute désignée, et qui, malheureusement, continuent à emprunter toutes sortes de raccourcis, menant à la fois vers l'impasse et de défricher le terrain aux tueurs du GIA, du GSPC, et puis d'Aqmi, observent actuellement un silence pour le moins intriguant sur l'enlèvement à Gao, au nord du Mali, du consul général et six diplomates algériens, oubliant, ou feignant oublier que le droit à la vie est le premier des droits de l'homme et que l'atteinte à l'intégrité morale et physique des personnes est fermement condamnée par les principes du respect des droits de l'homme qu'elles prétendent pourtant défendre.
Pour celles et ceux qui s'en souviennent, éc'urés, les ONG internationales concernées par ce manquement au respect des droits, ou faisant dans la sélectivité mesquine dépendant de l'identité des victimes et bourreaux, pondaient jusqu'à plusieurs communiqués et organisant conférences de presse et points de presse, jusqu'à plusieurs fois par jour et même parfois presque simultanément, pour «descendre en flammes» l'armée nationale populaire (ANP), au plus fort moment de la lutte antiterroriste, dans les années 1990 notamment, comme pour détourner les militaires et services de sécurité de leur mission et devoir de sauvegarde de l'Algérie.
Celles-là et ceux-là auraient aimé qu'aujourd'hui ces ONG internationales adoptent les mêmes «principes» et le même «dynamisme» pour condamner le rapt de nos diplomates à Gao. Pourtant, les mêmes ONG avaient tout le temps pour prononcer ne serait-ce qu'un mot, puisque l'enlèvement a eu lieu le 5 avril en cours.
Cette réalité pourrait tout empêcher, sauf que certaines questions soient posées, comme celle de savoir si ces ONG internationales réagissent sur commande ou obéissent à une politique (établie par des parties occultes) qui a montré son hostilité à l'Algérie, il y a des décennies déjà, et exprimé sa sympathie envers le terrorisme qui avait à ce titre comme but de détruire ce pays. Un même but, serions-nous tentés de conclure, partagé par les terroristes et certaines ONG. D'où peut-être la gêne pour ces ONG de condamner et dénoncer le rapt de diplomates algériens à Gao.


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