Signes de cessez-le-feu

La manière dont les armes lourdes que possèdent les combattants du mouvement de libération de l'Azawad sont stockées indique un respect du cessez-le-feu décidé par le secrétariat politique du mouvement, puisque les combattants ont recouvert de bâches les armes se trouvant à l'arrière des 4x4, mais les tireurs n'ont pas quitté leurs postes, se chargeant de les entretenir et d'attendre une éventuelle attaque aérienne de Bamako, dont les déclarations menaçantes du président provisoire ont représenté un avertissement pour le mouvement qui contrôle le nord, qui s'attend à une attaque à tout moment et pense que des pays occidentaux pourraient aider l'armée malienne si elle le tentait. Les combattants maliens gardent en mémoire des images d'avions militaires qui pourraient être américaines et qu'ils appellent « avions blancs », c'est-à-dire des avions espions qui survolaient les environs, et qui précédaient les avions de combats. Leurs mitraillettes ressemblaient aux armes vues entre les mains des combattants du CNT libyen avant la chute du régime de Mouammar Kadhafi, mais les dirigeants du nord réfutent qu'elles viennent de Libye et prétendent qu'elles appartiennent à l'armée malienne, mais d'un autres coté ils ne nient pas l'arrivée d'armes légères par des touaregs revenants de Libye, des rumeurs disent que l'idée même de la création du « mouvement de libération de l'Azawad » s'était formée en Libye pendant la guerre qu'a connu le pays, le chef targui Mohamed Nadjem et considéré comme le premier théoricien de l'idée, Nadjem était un ancien colonel dans les « commandos » dans l'armée libyenne dirigée par le général targui libyen « Ali Kenna ». Les combattants ont obtenus de nombreuses armes de l'armée malienne ainsi que des tenues militaires. Parmi les indicateurs d'un cessez-le-feu l'image de combattants qui constituent la première ligne du mouvement dans l'extrême nord, un groupe de chefs militaires, assis à l'ombre d'arbres. Les combattants ont entassé différents types d'armes contre l'arbre sous lequel ils discutaient, et cachent des armes lourdes à l'arrière de pick-up se contentant de recevoir des communications continues sur les appareils « Thuraya ».