Algérie

Signature le 4 décembre de 14 gros contrats



Signature le 4 décembre de 14 gros contrats
Des responsables de Sociétés de gestion de participations de l'Etat et le patron des patrons algériens, Ali Hadad, élu récemment à la présidence du FCE, devraient être présents à Paris pour assister à la cérémonie officielle de signature de quatorze gros contrats de partenariat et de vente de produits français à l'Algérie.Ciblant divers secteurs d'activité industrielle dont ceux de l'agroalimentaire, du ferroviaire et du tourisme, ces contrats seront signés par des opérateurs économiques algériens et français à Paris jeudi prochain. Egalement concernés pour être présents à ce rendez-vous parisien, de nombreux patrons d'entreprises publiques et privées algériennes et françaises dont le PDG de l'EPE Ferrovial et son homologue de la société Alstom. Selon des sources proches du ministère de l'Industrie, des négociations entre les chefs d'entreprise des deux pays devraient être entamées pour mettre au point les dernières retouches à de nombreux autres contrats. Appelés à être signés dans le cadre d'une rencontre similaire organisée à Alger et dont la date n'a pas été divulguée, ces contrats portent majoritairement sur la fourniture, la mise en place d'équipements et la réhabilitation d'entreprises de production. Ponctués par la signature des quatorze contrats, les contacts ont pu être noués à l'initiative de la Direction générale des Entreprises (DGE), une institution créée par le gouvernement français. Sa mission est, précisent les mêmes sources, d'unir sur la base de plans de reconquête industrielle les acteurs économiques et industriels français autour de la construction d'une offre industrielle française nouvelle et compétitive, capable de gagner des parts de marché en France et à l'international. C'est ce qu'a réussi à réaliser le président d'Alstom en décrochant le contrat portant sur la fourniture de tramways et la réalisation d'une unité de montage, d'entretien et de maintenance de ce même type de tramway. Les ambitions de ce groupe ne s'arrêtent pas à ce niveau. Lui qui, à une certaine époque, avait perdu du terrain par rapport à ses concurrents européens, semble avoir relancé ses activités. Les 20 milliards de dollars que l'Algérie destine à la rénovation et à la réhabilitation de son réseau ferroviaire long de 3 500 km lui en offre l'opportunité. Ces ambitions avaient été clairement exprimées par le président du groupe Astom International, Philippe Delleur : «Nous sommes actuellement en négociation avec le côté algérien pour développer des projets dans le secteur des chemins de fer. C'est une de nos spécialités particulièrement le transport urbain et interurbain.» Aussitôt dit, aussitôt fait, avec d'abord la vente par le groupe Alstom de plusieurs rames de tramway à installer, mettre en service et entretenir en Algérie. Ensuite, la création d'une société de montage de tramway à Annaba en partenariat avec les entreprises publiques économiques algériennes Ferrovial et Métro d'Alger. Ces opérations étaient inscrites au plan quinquennal de relance économique 2010-2014. Le secteur des transports a bénéficié de près de 20 milliards de dinars (environ 207 millions d'euros). Outre la maintenance et la réalisation de 10 500 km de rail, cette enveloppe financière est destinée à la réhabilitation de 3 500 km de voie ferrée ainsi que l'électrification progressive de l'ensemble du réseau, la réalisation d'une quinzaine de lignes de tramways dans les grandes villes du pays et d'une unité d'assemblage et de maintenance de tramways. Dans ses perspectives, le groupe Alstom envisage exporter vers la Tunisie et le Maroc la production des tramways montés à Annaba et répondant aux normes internationales. L'offensive du groupe français entamée en Algérie avait été rendue possible sur la base des recommandations retenues lors des états généraux de l'industrie en France. Ces recommandations se veulent être le moteur de l'industrie française à laquelle elles veulent donner «une nouvelle dimension et pour dessiner avec tous les acteurs du modèle industriel (fédérations, partenaires sociaux, dirigeants des grandes entreprises industrielles et des PME-PMI) une nouvelle politique».




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