Algérie

Signature de trois mémorandums d'entente d'ici la fin de l'année


Les Américains affichent leur volonté pour investir hors les hydrocarbures. S'exprimant hier sur les ondes de la radio algérienne, le Président du conseil d'affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune a annoncé que des compagnies américaines sont intéressées à investir dans le domaine agricole.«D'ici la fin d'année, il y aura la signature de trois mémorandums d'entente portant création, dans la région de Biskra, de fermes laitières pouvant accueillir 3.000 vaches chacune», a déclaré le Président du conseil d'affaires algéro-américain Smaïl Chikhoune, hier sur les ondes de la radio Chaîne III. L'Algérie débourse 1 milliard et demi concernant l'importation de la poudre du lait, a-t-il rappelé, ajoutant qu'«il est préférable de consacrer un peu de cette somme destinée à l'importation et la mettre à la disposition d'un partenariat. Concernant le projet algéro-­américain de la wilaya El-­Bayadh que d'après certains, ce projet est tombé à l'eau, l'invité de la rédaction a rassuré que ce dernier «n'a pas été abandonné», notant qu'«il est à l'arrêt pour modifier certains closes». Il s'agit donc d'un partenariat, premier du genre, entre un consortium d'américains spécialisés dans l'élevage et la culture céréalière et un groupe privé algérien.
«Ces terrains demandent plus de temps» pour être exploité d'une manière fructueuse, a noté le président du Conseil d'affaires. Un autre projet, et non pas des moindres, que le président a évoqué, il s'agit de la fabrication des pivots d'irrigation. Ajoutant que «d'ici la fin de l'année des Américains vont venir pour fabriquer des pivots d'irrigation, avec un groupe étatique ou privé». Smaïl Chikoune regrette le fait que la bureaucratie freine la concrétisation de ce type de projet. L'hôte de la radio a indiqué que l'échec constaté dans la réalisation par des partenaires américains de fermes de production agricole et laitière à El-Bayadh et Adrar, est relié à «des difficultés d'ordre bureaucratique». Soulignant tout de même la formation et le transfert du savoir qui sont deux éléments importants à prendre en considération.
Des Algériens vont bénéficier du savoir américain à travers «la création d'une synergie avec les universités américaines et des instituts et les universités algérienne». «Nous allons reprendre le sujet de cluster santé grâce au ministre de la Santé qui a voulu reprendre ce projet mais cette fois-ci en définissant bien les tâches de chacun. Et quel sont les acteurs qui doivent intervenir». Plus de détails seront donnés dans quelques jours, à ce propos, «à partir du 4 novembre on saura plus sur le cluster santé et une bonne feuille de route a été établie pour le faire démarrer réellement cette fois-ci». Pour ce qui de la règle 51/49, l'invité de la radio a indiqué qu' «en général, cette dernière n'est pas contraignante».
«100 compagnies américaines exercent dans plusieurs domaines, à savoir le domaine pharmaceutique les services», a-t-il avancé. S'agissant de la place des produits algériens exportés aux USA, les Américains ont apprécié tout ce qui est agroalimentaire. Nos produits sont reconnus à l'échelle internationale et ont leur place dans les marché américains», a-t-il affirmé. Le président du Conseil d'affaires appelle les Américains à utiliser l'Algérie comme une porte d'entrée en Afrique. «L'Algérie est un pays stable et est ouverte pour le busines», a-t-il réitéré. Les 5 contrats signés avant-hier ont adressé un message à l'international que l'Algérie a changé et ouverte pour le busines», a-t-il conclu.
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