Conformément aux exigences de la norme internationale ISO 37001, relative au système de management anti-corruption (SMAC), la Sonatrach a procédé à l'instauration de la Politique anti-Corruption, ainsi que du Code de conduite y afférent visant à mettre en place les mécanismes de contrôle et de prévention qui proscrivent la corruption. Ces deux processus ont été signés, mardi, par le Président-directeur général du groupe, Toufik Hakkar.
La cérémonie de signature rehaussée par la présence du ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s'est tenue au siège de la Direction générale de Sonatrach, en présence de la présidente de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption Salima Mousserati, ainsi que des représentants des hautes autorités de l'Etat et des organismes et institutions impliqués dans la lutte contre la corruption et des membres de l'Assemblée générale et du Conseil d'administration de Sonatrach.
La politique de lutte contre la corruption de Sonatrach comprend les principes et les engagements de l'Entreprise en la matière. Elle vise à mettre en place les mécanismes de contrôle et de prévention qui proscrivent la corruption et contribuent à promouvoir une culture d'éthique dans les différentes transactions et activités de Sonatrach.
Le Code de conduite pour la lutte contre la corruption fournit les recommandations et établit les principes et les exigences en matière de conformité aux dispositions des lois anticorruption applicables par la Société à tous ses employés, partenaires et fournisseurs.
La compagnie cherche, à travers son adoption de la politique et du code de conduite anti-corruption, premier du genre en Algérie, à renforcer l'éthique au sein de l'Entreprise, instaurer le principe de transparence et de bonne gouvernance, selon les normes et standards nationaux et internationaux en matière de lutte contre la corruption. Dans son allocution, le ministre de l'Energie et des Mines, a indiqué que le groupe Sonatrach «en tant qu'entreprise nationale de renommée internationale»veille à adopter les bonnes pratiques internationales en matière de gouvernance, d'intégrité, et de transparence pour adapter son système de management aux méthodes de gestion modernes, et ?uvre, en outre, à mettre en place un système efficace et intégré garantissant la conformité aux meilleures normes internationales.
Le ministre a salué les efforts du groupe Sonatrach dans ce sens, notamment la formation de ses cadres par des spécialistes de l'Institut algérien de normalisation (IANOR) aux mécanismes du système ISO 37001 de management anti-corruption (SMAC). «L'équipe ayant bénéficié de cette formation spécialisée aura à assurer le succès de la mise en place et de l'exécution de ce système qui repose sur les mécanismes de contrôle et de gestion transparente». Le ministre a également affirmé qu'en tant que président de l'Instance de gouvernance de Sonatrach, il s'engage à mettre en place et à développer tous les moyens humains et matériels, en vue d'assurer l'application «stricte»du système anti-corruption.
Création d'une plateforme de signalement des agissements qui violent la politique de lutte contre la corruption
De son côté, M. Hakkar a estimé que la lutte contre la corruption «est une nécessité inéluctable et une question de fond»pour le groupe Sonatrach, soulignant qu'à cet effet, le groupe a adhéré à l'opération de mise en place d'un système global de management anti-corruption»qui s'inscrit parmi les priorités de son système de gestion», conformément à la norme internationale ISO 37001, relative au système de management anti-corruption (SMAC).
Dans ce cadre, le P-dg du groupe a affirmé que Sonatrach puise ses résolutions et ses lois du système juridique national qui cadre avec les systèmes internationaux en vigueur.
Pour conférer davantage de transparence, ajoute M. Hakkar, le groupe national a adopté une nouvelle politique de lutte contre la corruption, qui «vise à mettre en place les mécanismes de contrôle et de prévention qui proscrivent la corruption et contribuent à promouvoir une culture d'éthique dans les différentes transactions et activités de Sonatrach et à ne tolérer aucune forme de corruption».
S'agissant du code de conduite anti-corruption, M. Hakkar a indiqué qu'il vise à proscrire, «de manière stricte», toutes les formes de corruption et à punir tout comportement qui viole la politique de lutte anti-corruption.
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Posté Le : 10/05/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamila Sai
Source : www.lnr-dz.com