Le paraphe de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, ce vendredi à Bamako par les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans le nord du pays, a suscité des réactions à travers le monde.Représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie de signature de l'accord de paix et de réconciliation, issu du processus d'Alger, Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, a affirmé que la paix et la sécurité du Mali assurent celles de toute la région.«Nous savons maintenant que la mission est plus difficile, parce que mettre en application le contenu de cet accord de paix et de réconciliation inter-malien n'est pas une chose facile», a-t-il souligné, cité par l'APS. Il assure également que l'Algérie sera avec le Mali pour l'accompagner vers un «avenir meilleur».Un accord que l'Union européenne (UE) a qualifié d'«étape décisive», affirmant que le document adopté par les parties maliennes pour une sortie de crise était le «fruit» de négociations conduites par l'Algérie. Partie de la médiation internationale élargie, l'UE a invité les parties qui n'ont pas encore signé l'accord à le faire dans les meilleurs délais et à rester engagées par le dialogue. Elle assure ainsi poursuivre ses efforts conjointement avec les autres membres de la médiation internationale, pour que «les conditions d'une telle signature soient remplies, en précisant les modalités d'application de l'accord et en veillant à sa mise en œuvre», a indiqué la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité de la Commission européenne, Federica Mogherini, dans un communiqué.De son côté, le représentant de l'Union européenne pour le Sahel, Michel Reverend, a indiqué que l'accord signé constituait un «chemin qui s'ouvre pour une paix durable» et le retour à une sécurité globale dans le pays et la région. Il a ainsi appelé toutes les parties maliennes à s'engager pleinement pour «la mise œuvre qui est un grand et long travail, car l'accord est très riche et ambitieux».Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit convaincu de l'accord. «C'est une base solide sur laquelle sera construite une paix juste et durable au Mali», précise-t-il dans un communiqué.Pour sa part, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a parlé d'«une étape essentielle pour la sécurité et la stabilité, non seulement au Mali, mais dans toute la région, voire le continent».Cèté français, le secrétaire d'Etat chargé du Développement Annick Girardin et représentant la France, a déclaré : «On aurait aimé la présence de tout le monde, mais c'est important que le processus avance.»L'accord de paix et de réconciliation au Mali a été signé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la plateforme d'Alger et par l'équipe de la médiation internationale élargie. Deux composantes sur cinq que compte la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), à savoir la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA, dissident), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance II) ont également signé l'accord.Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident), autre élément composant la CMA, quant à eux, avaient seulement paraphé jeudi, à Alger, l'accord de paix et de la réconciliation.
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Posté Le : 17/05/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Synthèse Ry N
Source : www.lesoirdalgerie.com