Signature de conventions de partenariat

Cet accord qui implique l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC), l'Office national de météorologie (ONM), la Seaal, la Société des industries chirurgicale et médicale, Ooredoo et la société chinoise des travaux publics, CRCC, permettent, selon le recteur de l'USTHB, Mohamed Saïdi, « de créer un espace d'écoute mutuelle propice à la formulation des préoccupations de chaque partie. Pour essayer, ensuite, de trouver les meilleurs moyens de renforcer ce partenariat dans l'intérêt de nos étudiants ». Ce forum, dont le mot d'ordre est « Ensemble pour une formation utile », a regroupé des responsables et des représentants des entreprises signataires dont le PDG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, et le DG de l'INCC, le colonel Bouremana. Pour le recteur de l'USTHB, « c'est devenu une tradition pour notre université d'organiser cet évènement tous les deux ans et marquer les efforts que déploient nos équipes de formation afin de développer des programmes en adéquation avec le développement du pays ». Il a précisé que la tendance est à l'uniformisation de l'ensemble des masters, au nombre de 89, et ce, conformément à la mise en application des nouveaux référentiels des licences. Il a également évoqué la mise en place prochaine des masters intégrés. Une formule permettant aux bacheliers de poursuivre un cursus d'une durée de 5 ans pour obtenir un master professionnalisant. Pour la vice-rectrice chargée des relations extérieures et de la coopération, Chafa Fouzia Mékidèche, organisatrice du forum, « cette rencontre permet de rapprocher les entreprises de l'université ». Mme Mékidèche soutient que ces conventions « assurent un cadre légal et juridique pour réaffirmer une relation déjà existante car nous ne pouvons répondre seuls aux besoins de nos étudiants ». C'est dans cet esprit que 11 projets présentés par des étudiants des différentes spécialités ont été distingués. Un jury composé de professeurs et des entreprises économiques ont choisi des innovations et des solutions à des questions posées par des entités économiques. C'est le cas d'un étudiant qui a développé la surveillance du réseau électrique et d'un autre ayant mis au point un système d'information sur les horaires des trains en un temps réel. Associer les étudiants et leurs recherches pour trouver des solutions innovantes, tel est le souci des entreprises économiques qui se rapprochent davantage des universités. Le champ reste vaste en matière de recherche et de mise au point d'idées innovantes notamment dans le domaine informatique. Derdouri, responsable d'une entreprise privée chargée de la sécurité informatique, a souligné que « les universités sont bâties sur la base d'échanges avec les entreprises économiques ». Il a estimé que « trouver des solutions évolutives » tisse cette relation. En abordant le sujet de son intervention « la cyber-sécurité et le milieu universitaire », Derdouri a affirmé « qu'en 2016, les attaques contre le secteur de l'éducation dans le monde ont augmenté de 32%. Les secteurs militaire et bancaire ont enregistré un faible taux d'attaques car ils se protègent mieux ».Parallèlement à ce forum, une exposition des différentes entreprises économiques se tient au village de l'université. La Protection civile, la TDA, l'INCC, la Seaal...y prennent part.