Algérie

Signature d'une convention pour une formation en langage des signes Fruit d'une coopération Algéro-italienne



Signature d'une convention pour une formation en langage des signes                                    Fruit d'une coopération Algéro-italienne
Inscrit dans le cadre des actions menées par la Fondation Anna-Lindh pour le rapprochement des peuples des deux rives de la Méditerranée, ce projet, premier du genre, concerne la wilaya d'Alger. La formation s'étale sur une période de huit mois et le coût a été estimé à 40.000 euros. Cette action sera également diffusée par DVD pour permettre un enseignement au niveau des centres spécialisés. Selon M. Urbano Stenta, chargé des activités des associations des sourds à l'étranger et consultant au département des Affaires étrangères italiennes pour le handicap dans les pays en voie de développement, ce projet va permettre aux personnes malentendantes de suivre une formation adéquate dans le domaine du langage des signes. « Cette initiative marque une nouvelle étape dans les relations d'amitié entre l'Algérie et l'Italie », s'est-il félicité. Pour sa part, M. Mahieddine Bachir, secrétaire général de la FNSA, la ratification par l'Algérie, en 2009, de la convention relative à la protection des personnes handicapées, n'a jamais été mise en 'uvre. « Cette convention, qui a fait l'objet d'un décret présidentiel et qui implique la participation de tous les secteurs d'activités, n'a pas été étudiée, ne serait-ce que pour l'installation d'une commission de réflexion pour trouver des solutions et répondre aux besoins et aux doléances des personnes malentendantes », regrette le responsable. « Les sourds sont confrontés à beaucoup d'obstacles, particulièrement sur le plan de l'autonomie », a-t-il signalé. Selon M. Mahieddine, l'absence d'interface (traducteurs spécialisés) au niveau des administrations pour les prendre en charge et les orienter, pose un réel problème. Raison pour laquelle, a-t-il ajouté, les concernés ont proposé la formation de formateurs pour aider les malentendants dans leurs démarches et leur faciliter l'accès et, pourquoi pas, étendre la formation à l'échelle nationale pour couvrir les besoins de près de 800.000 sourds recensés à travers le territoire national. De son côté, M. Ahmed Zekhref, président de la FNSA, a précisé que ce projet est « une première étape à travers laquelle la fédération en question, s'attend à une participation massive des différents secteurs dont le rôle serait de placer des spécialistes pour assister et accompagner les personnes malentendantes ». L'idéal serait, selon lui, de créer une académie de la langue des signes, dont la gestion sera confiée à des experts algériens.


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