SIGNATURE D'UNE CONVENTION ENTRE L'ANGEM ET BARIQ 21 À SKIKDA Cap sur le financement des projets écologiques

Une convention vient d'être signée entre l'Agence nationale de gestion du microcrédit et l'association Bariq 21 de promotion des énergies renouvelables et du développement durable. C'est la 2e du genre après celle liant l'agence à l'Association de promotion de la femme rurale de Skikda.
Comportant 12 articles, la convention s'inscrit dans le cadre d'une politique de rapprochement entre l'agence et le mouvement associatif désireux de se lancer dans l'aventure de la micro-entreprise. Elle a pour objectif d'orienter, d'accompagner et de financer les jeunes promoteurs, encouragés et sensibilisés par l'association, qui sont porteurs de projets écologiques. Le président de l'association, Tabbouche Mohamed, nous affirme que 4 projets, recyclage, création d'espaces verts, nettoyage des plages avec du matériel spécifique, et production et installation des chauffe-eau solaires, sont en voie de finalisation. Concernant ce dernier, le président mettra en relief l'apport de la société Thermocad, basée à Seddouk (Béjaïa), leader en la matière, qui a assuré la formation de 5 membres de l'association durant 15 jours. Pour le directeur de l'agence, Draoui Karim, «le souci principal demeure de motiver la création d'entreprises dans le domaine de la protection de l'environnement et de la préservation de la santé publique, qui acquiert une importance avérée dans la politique gouvernementale. Ceci permettra aussi de diversifier l'éventail des activités à financer». Cette convention aura aussi le mérite de réguler l'afflux des jeunes vers l'activité de transport de marchandises, peut-être le deuxième volet le plus prioritaire après celui du BTPH dans la politique étatique. L'idée est emballante localement car les spécificités de Skikda y plaident fortement. Gageons que les lenteurs bureaucratiques seront bannies le temps de permettre à ces jeunes porteurs de projets environnementaux de jouer, modestement, le rôle d'atténuateur face aux plages insalubres, du biodégradable à ciel ouvert et aux gaz torchés et rejets des déchets toxiques du pôle des hydrocarbures de Skikda.