Dans le cadre de la convention du projet intitulé «Création d'un élevage caprin de race alpine et d'une unité artisanale de fabrication de fromage de chèvre» au niveau de la localité de Sidi Salah, commune de Menacer, la wilaya de Tipasa a abrité, lundi, le protocole d'accord en partenariat entre le ministère des Affaires étrangères Français représenté par Kleber Mesquida, député et premier vice-président du Conseil général de l'Hérault, et, côté algérien, le P/APC de Menacer.Dans son discours d'ouverture, M. Kleber avait de la peine à s'exprimer du fait que cet élu français est natif de la ville de Douaouda ; il dira en substance :«Je suis très ému et content en même temps de retrouver mes racines algériennes, car je suis très attaché à l'amitié et à la coopération entre nos deux pays. Nous avons souffert des deux côtés de la rive méditerranéenne au titre des pertes humaines et de l'incompréhension. Le temps est arrivé de ne plus regarder derrière. Pour cela, il serait utile de tisser un véritable pont humain car nous avons la même histoire.» Ce projet ambitieux à plus d'un titre, s'il réussit, va très certainement permettre à la population montagnarde de trouver des solutions qui visent à valoriser les ressources en matière d'élevage de caprins et de transformer le lait en fromage. Ce plan s'adresse à la femme rurale qui connaît le terrain avec le soutien technique de l'université de Montpellier et celui de la Conservation des forêts de Tipasa. Dans un premier temps, 15 chèvres alpines et deux boucs andalous feront partie du premier envoi, pour la mise en place d'un module d'élevage caprin. Ce projet co-financé par la France et l'Algérie est réparti de la manière suivante : ministère des Affaires étrangères, 64 500 euros soit 7 millions de DA, le Conseil de l'Hérault, 20 000 euros (2,3 millions de DA), et l'APC de Menacer 27 000 euros (3 millions de DA). Il est à signaler que la race alpine jouit d'une grande réputation en Europe. Elle coûte environ entre 60 et 150 euros lorsqu'elle est pleine. Une chèvre alpine peu produire jusqu'à 750 litres de lait par an. A titre de rappel, la délégation française est composée de Jean-Luc Fabre, directeur des relations internationales, de Sandra Barret, chargée de mission des relations internationales, ainsi que de Omar Messaoud, chercheur-enseignant à l'Institut agronomique méditerranéen de Montpellier. En marge de ce protocole d'accord, la délégation française a visité les musées de Cherchell et Tipasa.
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Posté Le : 04/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed El Ouahed
Source : www.lnr-dz.com