L'Algérie et l'Université des Nations unies ont signé mercredi à Alger un mémorandum d'entente portant création d'un institut de développement durable en Afrique relevant de l'organisation onusienne.
Le document a été paraphé par le président du Conseil national économique et social (CNES), M. Mohamed-Seghir Babès, et le recteur de l'université des Nations unies et secrétaire général adjoint de l'ONU, M. Konrad Osterwalder.
"La signature de cet accord est le fruit de longues discussions entamées il y a quelque années entre les deux parties", a indiqué M. Babès lors d'un conférence de presse animée conjointement avec M. Osterwalder.
Il a ajouté que le siège de cet institut sera connu d'ici la fin du mois d'avril et sera domicilié dans le campus d'une université algéroise.
Le président du CNES a relevé, par ailleurs, que le choix d'Alger pour abriter cet institut africain du développement durable "témoigne des efforts consentis, depuis des années, par l'Algérie dans le cadre du développement durable".
La domiciliation de cet institut à Alger "est également le fruit et l'aboutissement d'un long processus de coopération entamé en 2005 entre le CNES et les différents recteurs successifs de l'université onusienne", a ajouté M. Babès.
Pour sa part, M. Osterwalder a souligné que cet institut assumera un "grand rôle" dans le domaine du développement durable tant en Algérie qu'en Afrique.
Sur le choix d'Alger pour abriter cet institut, il a souligné qu'il était surtout dicté par la stabilité politique dont jouit l'Algérie en plus de ses efforts, consentis depuis 50 ans, dans les domaine de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur.
"Cet institut, qui traitera d'une problématique qui concerne les générations actuelles et futures, constituera un forum qui permettra de trouver de nouvelles solutions et méthodes pour traiter de la question du développement durable à travers un enseignement et des recherches adéquats", a-t-il expliqué.
Il a tenu a préciser que l'université de l'ONU et ses instituts n'étaient pas organisés selon des disciplines mais des problématiques à traiter, ajoutant que celui d'Alger penchera sur celle du développement durable.
A une question sur l'origine des ressources financières allouées au fonctionnement de cet institut, M. Osterwalder a indiqué qu'en première étape l'argent était du ressort du pays hôte.
Il a ajouté que des organisations internationales comme l'Union européenne ou la Banque mondiale allaient aussi contribuer financièrement au fonctionnement de l'institut.
Le recteur de l'université de l'ONU a indiqué, en outre, que l'ouverture de l'institut d'Alger aura lieu dans deux ans ajoutant que cet établissement sera "un pôle de haute qualité et les étudiants seront soigneusement choisis".
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Posté Le : 06/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz