Algérie

Sidi Saïd parle de «manœuvres étrangères» contre l'Algérie


Près de 1000 syndicalistes ont pris part à  ce rassemblement qui a eu lieu dans l'enceinte de l'UGTA, en présence du patron de la centrale. Le porte-parole de l'union a donné des directives à  ses représentants pour l'installation de comités de coordination et de veille au niveau des 10 unions locales. La mise en place de ces comités de «vigilance» a pour objectif «la prévention contre tout dérapage pouvant toucher l'outil de travail des entreprises lors de manifestations», a précisé un cadre syndical.
Lors de son intervention, Abdelmadjid Sidi Saïd a sous-entendu que le rassemblement en question était une réplique à  l'agression des médias étrangers et certaines déclarations visant à  déstabiliser le pays et à  le replonger dans le chaos. «Quels que soient les difficultés et les problèmes auxquels nous sommes confrontés, aucune personne n'a le droit de perturber le pays. Nous constatons au fil des jours qu'il y a un acharnement des médias étrangers, ils incitent à  la révolte et appellent à  la déstabilisation d'un pays souverain. Certains pays étrangers veulent que l'Algérie replonge dans le sang et les larmes», a pesté Sidi Saïd, rappelant que les Algériens n'ont de leçon à  recevoir de personne et chaque pays a son expérience et sa vision des choses. «L'Algérie est un pays de démocratie. Maintenant que nous avons passé le cap de l'instabilité, nous devons engager un débat serein sur la situation économique, politique et sociale qui prévaut dans le pays», a estimé le patron de la centrale en appelant au calme et à  la vigilance. Sidi Saïd est persuadé que «la mondialisation est dangereuse et c'est aussi une tentative de recolonisation sous une autre forme, notamment celle de pousser le peuple à  l'émeute sous le beau slogan de la démocratie. Il est immoral d'appeler à  la révolte», lance l'orateur tout en rappelant que certains pays avaient un doute sur la lutte de l'Algérie contre le phénomène du terrorisme, et aujourd'hui en vivant ces mêmes expériences, ils veulent que l'Algérie replonge dans cette instabilité chaotique.
«Nous devons sauvegarder ce que nous avons. Nous avons nos faiblesses et nos points forts. Nous avons soutenu la Tunisie, comme nous refusons qu'un pays, quelle que soit sa pointure, s'ingère dans nos affaires. Nous n'acceptons pas de nous ingérer dans les problèmes qui secouent aujourd'hui ce pays voisin», a soutenu Sidi Saïd.
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