Algérie - Revue de Presse

Sidi Saïd les a rencontrés mardi



Les cheminots arrêtent la grève Les cheminots de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) mettent fin à leur mouvement de contestation. C’est en effet avant-hier en fin d’après-midi qu’ils ont décidé de mettre fin à la grève qu’ils observaient depuis une dizaine de jours en raison de leur situation socioprofessionnelle «médiocre et injuste». Il faut dire, à ce sujet, que l’initiative d’arrêter le débrayage est intervenue à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire, regroupant les travailleurs d’Alger et les représentants des travailleurs des quatre régions du pays. Dans le même ordre d’idées, il est à noter que le patron de la Centrale syndicale (UGTA) a eu une entrevue avec les membres de la section syndicale du dépôt d’Alger autour de la situation de blocage qu’ils vivent dans le but de trouver une solution à leurs problèmes. Aussi, à l’issue de l’entrevue en question, «les travailleurs ont accepté de reprendre leurs postes puisque c’est Sidi Saïd, en personne, qui «s’est engagé à prendre en charge toutes (leurs) revendications», explique à ce sujet un cheminot rencontré sur place hier. D’autres assurances en direction des travailleurs ont également été données à l’issue d’une autre rencontre tenue au siège de la SNTF. Cette dernière, regroupant le P-DG de l’entreprise, le secrétaire général de la Fédération des cheminots ainsi qu’un représentant de l’UGTA, a été à l’origine d’un communiqué, lequel document assure que les dix points qui constituent la plate-forme de revendications seront «satisfaits et honorés dans les plus brefs délais». A ce sujet, il est question de «l’indemnité de panier, de la prime de traction, la prime de risque, la prime d’astreinte (train de secours grue), la rémunération des heures supplémentaires, l’indemnité de salaire unique, l’indemnité d’expérience professionnelle (IEP), la prime de transport, l’indemnité de déplacement régime particulier (IDRP) et la prime de rendement kilométrique». Reste à savoir si dans la réalité ces engagements seront respectés.   Samira Illoul


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