Sidi Saïd contrarié

L'élection d'un nouveau secrétariat national de l'UGTA, qui doit avoir lieu après le 12e congrès des 4, 5 et 6 janvier derniers, ne semble pas être une simple sinécure. Le désir de renouveau que nourrissait e secrétaire général de la centrale syndicale connaît d'ores et déjà quelques anicroches.L'élection d'un nouveau secrétariat national de l'UGTA, qui doit avoir lieu après le 12e congrès des 4, 5 et 6 janvier derniers, ne semble pas être une simple sinécure. Le désir de renouveau que nourrissait e secrétaire général de la centrale syndicale connaît d'ores et déjà quelques anicroches.En termes plus clairs la volonté de rajeunir un tant soit peu la composante du secrétariat national, qui est la plus haute instance exécutive de l'UGTA, fait apparemment face à de fortes résistances contrariant ainsi les ambitions de Sidi Saïd visant notamment à insuffler une nouvelle dynamique au syndicat.Presque tous les membres du secrétariat national sortant ont affiché leurs ambitions de briguer un nouveau mandat. Selon des sources proches de l'UGTA seul Abdelkader Malki n'a pas affiché cette ambition puisqu'il n'a pas déposé sa candidature.Il faut savoir que Abdelkader Malki, membre du Conseil de la nation et cadre dirigeant au sein du RND, est le plus ancien membre du secrétariat national. Il a en effet siégé sans discontinuité dans cette instance depuis 1982, soit 32 années d'affilée. Mais si Abdelkader Malki a voulu tirer sa révérence ce n'est pas le cas pour d'autres membres du secrétariat national, dont certains, à l'exemple de Belmouhoub, ont cumulé plusieurs mandats, cela outre le fait qu'ils aient un âge relativement avancé.C'est certainement ce facteur qui a poussé le secrétaire général de la centrale syndicale à reporter la tenue de la session de la commission exécutive nationale (CEN) au cours de laquelle devaient être élus les membres du secrétariat national. En effet, la session de la CEN, qui était prévue le 24 janvier dernier, a été finalement reportée à une date ultérieure. A en croire certaines sources syndicaux ce report serait aussi dû au déplacement de Sidi Saïd à l'étranger. Sidi Saïd que l'on dit relativement souffrant.C'est apparemment donc cette volonté de rajeunir la composante du secrétariat national qui se trouve contrariée par ce que d'aucuns qualifient de « caciques ». Beaucoup « d'anciens » ont en effet déposé leurs candidatures. Selon ces mêmes sources 36 membres de la CEN ont déposé leurs candidatures. La compétition sera rude pour les 12 places au sein du secrétariat national. « L'élection des membres du secrétariat national se fera en toute démocratie et en toute transparence » a indiqué, pour rappel, Sidi Saïd dans son discours de clôture des assises du 12e congrès.C'est donc l'urne qui va départager les candidats. Sidi Saïd s'y est engagé. Des voix s'élèvent pourtant pour plaider en faveur d'un autre procédé, celui de la désignation par Sidi Said de la composante du secrétariat national avant que ce choix ne soit soumis par la suite à l'approbation de la CEN. « Ce procédé permettra à Sidi Saïd de faire barrage aux velléités de certaines figures de faire obstacle à la volonté de rajeunissement de la direction du syndicat » indiquent certains syndicalistes qui font aussi pression sur Sidi Saïd. Mais cette solution ne fait pas l'unanimité et risque ainsi de provoquer de grands remous.En termes plus clairs la volonté de rajeunir un tant soit peu la composante du secrétariat national, qui est la plus haute instance exécutive de l'UGTA, fait apparemment face à de fortes résistances contrariant ainsi les ambitions de Sidi Saïd visant notamment à insuffler une nouvelle dynamique au syndicat.Presque tous les membres du secrétariat national sortant ont affiché leurs ambitions de briguer un nouveau mandat. Selon des sources proches de l'UGTA seul Abdelkader Malki n'a pas affiché cette ambition puisqu'il n'a pas déposé sa candidature.Il faut savoir que Abdelkader Malki, membre du Conseil de la nation et cadre dirigeant au sein du RND, est le plus ancien membre du secrétariat national. Il a en effet siégé sans discontinuité dans cette instance depuis 1982, soit 32 années d'affilée. Mais si Abdelkader Malki a voulu tirer sa révérence ce n'est pas le cas pour d'autres membres du secrétariat national, dont certains, à l'exemple de Belmouhoub, ont cumulé plusieurs mandats, cela outre le fait qu'ils aient un âge relativement avancé.C'est certainement ce facteur qui a poussé le secrétaire général de la centrale syndicale à reporter la tenue de la session de la commission exécutive nationale (CEN) au cours de laquelle devaient être élus les membres du secrétariat national. En effet, la session de la CEN, qui était prévue le 24 janvier dernier, a été finalement reportée à une date ultérieure. A en croire certaines sources syndicaux ce report serait aussi dû au déplacement de Sidi Saïd à l'étranger. Sidi Saïd que l'on dit relativement souffrant.C'est apparemment donc cette volonté de rajeunir la composante du secrétariat national qui se trouve contrariée par ce que d'aucuns qualifient de « caciques ». Beaucoup « d'anciens » ont en effet déposé leurs candidatures. Selon ces mêmes sources 36 membres de la CEN ont déposé leurs candidatures. La compétition sera rude pour les 12 places au sein du secrétariat national. « L'élection des membres du secrétariat national se fera en toute démocratie et en toute transparence » a indiqué, pour rappel, Sidi Saïd dans son discours de clôture des assises du 12e congrès.C'est donc l'urne qui va départager les candidats. Sidi Saïd s'y est engagé. Des voix s'élèvent pourtant pour plaider en faveur d'un autre procédé, celui de la désignation par Sidi Said de la composante du secrétariat national avant que ce choix ne soit soumis par la suite à l'approbation de la CEN. « Ce procédé permettra à Sidi Saïd de faire barrage aux velléités de certaines figures de faire obstacle à la volonté de rajeunissement de la direction du syndicat » indiquent certains syndicalistes qui font aussi pression sur Sidi Saïd. Mais cette solution ne fait pas l'unanimité et risque ainsi de provoquer de grands remous.