Algérie

Sidi Said au vieux rocher



Plaidoirie pour un autre mandat Beaucoup de dits et de non-dits ont entouré la visite de deux jours de Sidi Said à Constantine. C?est pourquoi plusieurs observateurs ont attendu avec une grande curiosité le secrétaire général de l?UGTA pour essayer de décoder la raison qui l?a emmené à la ville des Ponts pendant deux jours à l?occasion de la fête des travailleurs. Il faut dire que la question des salaires était récurrente dans les différentes interventions du S.G., notamment à l?auditorium Med Seddik Benyahia de l?université Mentouri. Sur place, il mettra en garde les militants de l?UGTA contre ceux qui veulent « créer la zizanie dans nos rangs » tout en mettant en exergue la récente revalorisation des salaires pour le corps de la fonction publique, synonyme de « détente et épanouissement » pour les travailleurs, oubliant que « le combat » des salaires a été arraché surtout par des syndicats autonomes, notamment dans le corps de l?enseignement. La nouveauté dans le discours de Sidi Saïd a sans nul doute été le soutien au président, non pas pour un 3e mandat mais plutôt pour « un autre mandat », allusion faite aux récentes « fuites » qui assurent que la constitution allait être triturée pour un mandat de sept ans et que donc Bouteflika resterait aux commandes de l?Etat jusqu?à 2011. Cet autre mandat « est nécessaire pour continuer les réformes entamées, qui se traduiront par le plein emploi pour les travailleurs ». Néanmoins, le mécontentement était visible au sein de certains cadres de l?union de wilaya de Constantine qui estiment que « la centrale a, pour la première fois, écarté les militants de Constantine malgré des années de bons et loyaux services », oubliant que Constantine a peut-être été sanctionnée pour ses couacs de l?union locale d?El Khroub lors des élections du syndicat de la SNTA et celui d?Air Algérie qui ont défrayé la chronique? locale. A travers ses pérégrinations, on a eu la surprise de découvrir en compagnie du secrétaire général de l?UGTA, un invité surprise en la personne de Tayeb Louh, ministre du Travail et de l?Emploi qui n?a pas manqué lui aussi de défendre « la continuité des réformes entamées depuis 1999 ». Sidi Said a aussi rendu visite à des entreprises constantinoises, dont l?ENMTP, qui reste l?exemple à suivre pour les institutions étatiques qui ne sont pas toutes synonymes de privatisation.


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