La centrale syndicale est secouée par un vent de turbulences. Une commissionde redressement a vu le jour par d'anciens syndicalistes qui veulent déloger le SG de l'UGTA.La centrale syndicale est secouée par un vent de turbulences. Une commissionde redressement a vu le jour par d'anciens syndicalistes qui veulent déloger le SG de l'UGTA.
Mais Sidi Saïd ne se laissera pas faire puisqu'il compte riposter prochainement aux manoeuvres qu'il qualifie de "déstabilisatrices". Ce n'est pas la première fois qu'une telle crise survient, la centrale syndicale est habituée aux guerres des tranchéesdepuis fort longtemps.
Cette fois-ci,c'est une nouvelle commission deredressement qui a vu le jour avec d'anciens syndicalistes tels que le sénateur du tiers présidentiel Tayeb Hamarnia, Aïssa Menadi ancien responsable de la section syndicale du complexe sidérurgiqued'El Hadjar et d'autres - redresseurs - regroupés dans la Fédération des mécanos. Ces derniers qui veulent déloger le patron actuel de l'UGTA lui reprochent selon un communiqué de leur mouvement "une gestion unilatérale de la centrale syndicale". Selon ce comité "lesecrétaire général est derrière le recul dela représentativité de l'UGTA au sein des travailleurs puisque beaucoup de syndicalistesont préféré créer ou aller vers dessyndicats autonomes". Selon eux "l'UGTA est devenue une coquille vide"
.L'autre thèse qui anime ces contestatairesest celui de "l'alignement du SG de la centrale syndicale au rang du patronat" dont la proximité depuis des moisavec le FCE a été visible. Si la centralesyndicale a les coudées franches pour avoir des liens étroits avec les milieux du patronat, c'est que cette situation n'a jamais été dénoncée par les syndicalistes eux-mêmes. Mais là n'est que les raisonsapparentes de ce mouvement "dissident" qui vient de voir le jour. En 2014, une tentative de redressement par un comité fort réuni sous la férule d'une aile "réformatrice" a tenté le tout pour le tout pour évincer l'inamovible SG auxcommandes de la centrale depuis 1997.
Quatre ans après, es anciens "camarades" de Sidi Saïd souhaitent qu'il y ait un congrès extraordinaire d'urgence dans les prochaines semaines pour élire un nouveau SG et son staff directionnel en procédant à la force des fédérations qui sont d'accord pour l'alternance. Cela dit, l'actuel SG ne se laissera pas faire puisqu'il est soutenu par plusieurs fédérations dont celles du port, de la santé et dupétrole, gaz et chimie constituent l'axe autour duquel le mouvement "redresseur" n'a aucune chance.
De même que les soutiens de certaines organisations de masse et la solidarité gouvernementale ne sauront se défaire de Sidi Saïd. Il reste lui-même assez confiant même si la tournure des évènements prête à de fâcheux incidents. En tous cas, l'actuel patron de la centrale syndicale a juré de riposter à ses "ennemis" en les traitant de tous les noms. La bataille semble s'enclencher où les indices d'une crise peuvent soit durer dans le temps ou bien n'être que de petites secousses passagères. L'avenir nous le dira.
Mais Sidi Saïd ne se laissera pas faire puisqu'il compte riposter prochainement aux manoeuvres qu'il qualifie de "déstabilisatrices". Ce n'est pas la première fois qu'une telle crise survient, la centrale syndicale est habituée aux guerres des tranchéesdepuis fort longtemps.
Cette fois-ci,c'est une nouvelle commission deredressement qui a vu le jour avec d'anciens syndicalistes tels que le sénateur du tiers présidentiel Tayeb Hamarnia, Aïssa Menadi ancien responsable de la section syndicale du complexe sidérurgiqued'El Hadjar et d'autres - redresseurs - regroupés dans la Fédération des mécanos. Ces derniers qui veulent déloger le patron actuel de l'UGTA lui reprochent selon un communiqué de leur mouvement "une gestion unilatérale de la centrale syndicale". Selon ce comité "lesecrétaire général est derrière le recul dela représentativité de l'UGTA au sein des travailleurs puisque beaucoup de syndicalistesont préféré créer ou aller vers dessyndicats autonomes". Selon eux "l'UGTA est devenue une coquille vide"
.L'autre thèse qui anime ces contestatairesest celui de "l'alignement du SG de la centrale syndicale au rang du patronat" dont la proximité depuis des moisavec le FCE a été visible. Si la centralesyndicale a les coudées franches pour avoir des liens étroits avec les milieux du patronat, c'est que cette situation n'a jamais été dénoncée par les syndicalistes eux-mêmes. Mais là n'est que les raisonsapparentes de ce mouvement "dissident" qui vient de voir le jour. En 2014, une tentative de redressement par un comité fort réuni sous la férule d'une aile "réformatrice" a tenté le tout pour le tout pour évincer l'inamovible SG auxcommandes de la centrale depuis 1997.
Quatre ans après, es anciens "camarades" de Sidi Saïd souhaitent qu'il y ait un congrès extraordinaire d'urgence dans les prochaines semaines pour élire un nouveau SG et son staff directionnel en procédant à la force des fédérations qui sont d'accord pour l'alternance. Cela dit, l'actuel SG ne se laissera pas faire puisqu'il est soutenu par plusieurs fédérations dont celles du port, de la santé et dupétrole, gaz et chimie constituent l'axe autour duquel le mouvement "redresseur" n'a aucune chance.
De même que les soutiens de certaines organisations de masse et la solidarité gouvernementale ne sauront se défaire de Sidi Saïd. Il reste lui-même assez confiant même si la tournure des évènements prête à de fâcheux incidents. En tous cas, l'actuel patron de la centrale syndicale a juré de riposter à ses "ennemis" en les traitant de tous les noms. La bataille semble s'enclencher où les indices d'une crise peuvent soit durer dans le temps ou bien n'être que de petites secousses passagères. L'avenir nous le dira.
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Posté Le : 21/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com