Les poissons sont moins consommés par les habitants de Sidi Moussa que les viandes blanches et rouges. Malgré la cherté de ces dernières, peu de chefs de famille optent pour les sardines proposées à 140 DA le kg.
Les causes de cette situation ne sont pas énigmatiques. D'abord, les bouchers de la ville s'approvisionnent des éleveurs de cheptel bien engraissé de la plaine de Mitidja et vendent la viande ovine entre 540 et 600 DA le kg. Ce sont des prix abordables par rapport à ceux affichés dans les boucheries des autres villes avoisinantes. « Les frais de transport ne sont pas inclus, car la livraison des moutons se fait directement par les éleveurs fidèles », explique le boucher situé près de la place. Pratiquement, on ne recense que quatre grandes boucheries au centre-ville. Le reste, plus d'une dizaine, est réparti à travers les quartiers de Zouaoui, de Dehimat et de la cité des 600 Logements. « L'achat des viandes rouges est important depuis des lustres. En revanche, la consommation de poulets et de dindes s'est imposée ces dernières années comme alternative chez les salariés et les ménages à faibles revenus », assure encore plus un agent de l'administration du commerce local. Pourquoi donc les poissons ne s'installent pas comme alternative pour les pauvres citoyens ' Les quelques vendeurs ambulants s'accordent à dire que « ce n'est pas du tout facile de ramener plusieurs quintaux à partir de Aïn Taya ou encore de Boumerdès », allusion faite aux difficultés liées au transport.
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Posté Le : 23/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : E. Yazid
Source : www.elwatan.com