Sidi El-Hoouari avait eu pour disciple chéri Sidi Ibrahim- Et-Tazi, qui était un savant de toutes sciences, une mine de connaissances rares, un homme tenant auprès de Dieu un rang considérable, un modèle de bonté et de générosité, un ami sincère dont les parfums de l’affection s’attachaient aux parements de ses manches, et dont toutes les actions étaient arrosées de l’eau de la bienfaisance.
Se sentant près de mourir, Sidi El-Hoouari le déclara son successeur, et le chargea de continuer son oeuvre. Personne, en effet, à Oran, n’en était plus capable, et ne réunissait au même degré les qualités et les connaissances par lesquelles avait brillé son illustre maître.
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Posté Le : 21/07/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : LE COLONEL C. TRUMELET, Éditeur : ALGER, Librairie Adolphe Jourdan, 1892.
Source : www.algerie-ancienne.com