Algérie

Sidi El-Bachir: Des habitants réclament l'amélioration de leur cadre de vie



Les habitants du lotissement n°260 de haï Bendaoud 2 et ceux du quartier Le Marché, entre autres, situés au sein du bourg de Sidi El-Bachir, dénoncent les déplorables conditions de vie dans lesquelles ils se débattent depuis près de 20 années. En raison de l'absence du bitumage des chaussées, les pistes, poussiéreuses durant l'été et boueuses en hiver, qui serpentent dans ces lieux à forte concentration de population, sont à l'origine de maladies à complications respiratoires contractées notamment par la majorité des enfants.

 «Mes deux enfants souffrent chacun en permanence d'une maladie des bronches occasionnée par la forte poussière prévalant dans notre lieu de résidence. Leur médecin m'a conseillé de déménager mais, malheureusement, je ne dispose pas d'assez de moyens financiers pour le faire», a affirmé un père de famille demeurant à deux pas du marché des fruits et légumes où prévaut une anarchie indescriptible. Il renchérira avec une pointe de dépit : «Une véritable décharge à ciel ouvert jouxte l'établissement scolaire fréquenté par mes enfants depuis plusieurs années. Les parents des élèves inscrits dans cette école primaire ont, à maintes reprises, dénoncé, mais vainement, à travers des correspondances adressées à la daïra territoriale, ce malheureux état de fait». Nos interlocuteurs indiquent encore que le bourg de Sidi El-Bachir ne dispose que d'un seul dispensaire, qui est largement insuffisant pour la population et n'assure pas la permanence de nuit. «L'équipe médicale affectée à notre centre de santé est dépassée par le flux des patients pendant la journée. Si quelqu'un tombe malade le soir, il est dans l'obligation de se déplacer jusqu'au CHU d'Oran pour se faire soigner. Ceux qui ne disposent pas d'un véhicule personnel sont durement confrontés à un véritable parcours du combattant», souligne un quinquagénaire, commerçant de son état, installé depuis près de dix ans à Sidi El-Bachir, qui envisage de quitter les lieux. Les habitants affirment également que l'AEP est très mal distribuée et qu'ils sont dans l'obligation d'avoir recours aux citernes.

«Ce n'est pas évident en été avec les maladies à transmission hydrique», ont-ils fait remarquer, en souhaitant que les autorités locales tentent d'améliorer leur cadre de vie à travers une véritable opération d'assainissement et de réhabilitation. «Dans le cas de l'absence de suite à nos doléances, nous nous réservons le droit d'exposer notre cas aux plus hautes instances de l'Etat», ont-ils souligné pour conclure.




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