Algérie - 07- Occupation Française

Sidi Bouamama- Cheikh Bouamama



Sidi Bouamama- Cheikh Bouamama


Cheikh Bouamama (en arabe : الشيخ بوعمامة) ou Boumama (بوعمامة), de son nom complet Mohammed ben Larbi ben Cheikh ben Horma ben Mohammed ben Brahim ben Attaj ben Sidi Cheikh Abdelkader (محمد بن العربي بن الشيخ بن الحرمة بن إبراهيم), est né en 1833 à Ksar Hammam Fougani de Figuig au Maroc et mort le 7 octobre 1908 à El Aïoun Sidi Mellouk, dans la région d'Oujda au Maroc, près de la frontière algérienne. Il est de la famille des Ouled Sidi Taj appartenant à la tribu des Ouled Sidi Sheikh Gharaba relevant du Maroc selon le traité de Lalla Maghnia.
il est considéré, comme à la fois un résistant algérien, une figure historique, un combattant reconnu et un personnage mystique. Il appartenait à la branche des Ouled Sidi Cheikh, Installé à Ksour Moghrar Foukani, dans l'actuelle Wilaya de Naâma, depuis 1873, il passe à la révolte, Réussissant à mettre un terme aux divergences tribales de son époque, il constitua sa base militaire à Moghrar Tahtani (au sud de Aïn Sefra) et à Abiodh Sidi Cheikh (190 km au nord-est de Moghrar) d'où il dirigea la résistance contre la colonisation de l'Algérie par l'armée française de 1881 à 1908, participant à de nombreuses batailles et causant d'importantes pertes à ses adversaires.

Il apprit le Coran tout jeune ainsi que les sciences islamiques dans la Zaouia sous l’autorité de plusieurs chouyoukhs et surtout de son père le saint savant Sidi Elarbi ben Cheikh, vécu dans un milieu saint, religieux et généreux, élevé dans une tradition arabo islamique.
La révolution des ouled sidi cheikh lui laissa séquelles c’est pour cela qu’il s’initia pour le combat au nom de dieu il contacta tous les Ouled sidi cheikh pour participer au combat au noms de dieu, il suivit « la Tariqa Cheikhiyya » par son cheikh Sidi Mohamed ben Abderrahmane.
En 1875 à Magrar Eltahtani dans le sud de Naâma ou était crée sa première Zaouia pour apprendre le coran, le savoir, la science et la ligue de la « la tariqa Cheikhiyya », celle ci fut le lieu de rencontre et réunir de toutes les tribus.
In était un très grand intellectuel de très grande moralité, quelqu’un qui le cotaye raconta que celui ne riant jamais mais sauriant souvent comme le prophète Mohamed que le salut soit sur lui.
Ils respectait toujours les horaires de prières et ne montrait que le droit chemin qui ouvrait les portes du paradis.
Cheikh Bouamama, a été surnommé « Bouamama », car toute sa vie durant il a porté sur la tête un turban, عمامة (« 'amâma »). Ce dernier évoque, selon l'esprit de tous les Arabes pratiquants, la piété et l'attachement à la religion musulmane.




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