Algérie

Sidi-Bel-Abbès: Une halte évocatrice



Dans l'intensité du souvenir et de l'incontournable halte évocatrice de ce 55e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du 1er Novembre 1954, tout un programme a été organisé au niveau de la ville de Sidi-Bel-Abbès, dont la région a connu le prix des multiples sacrifices depuis le début de la lutte armée, où de hauts faits d'armes ont été enregistrés tant en ville que dans le monde rural. En ces instants chargés d'émotion et de recueillement, les débaptisations et les hommages ont été au menu du dit programme.

 A commencer par la débaptisation de la cité des 100 logements locatifs, mitoyen de la cité universitaire El-Khawarizmi, qui ont pris le nom de «Bataille de Djorf Ettorab». Trois établissements du secteur éducatif, à savoir deux collèges et un lycée, ont pris respectivement le nom de feu Ghazi Djillali pour le CEM, dit jusque-là les 400 logements, à Sidi Djillali. Non loin, près du tunnel, l'ex-cadre de la fédération FLN de France, le moudjahed Zouaoui Mohamed a vu le nouveau CEM porter son nom. Quant au nouveau lycée du «Rocher» il a été baptisé au nom d'un professeur d'arabe, feu M. Maachou. Le secteur religieux s'est consolidé par une nouvelle mosquée au quartier Larbi ben M'hidi (ex-Gambetta) : elle porte le nom de «Sidna Ayoub» depuis ce 1er novembre 2009.

 Au programme, la tradition de rendre visite à certains moudjahidine, cadres de la nation alités, était au rendez-vous en ce 55e anniversaire, vu que l'ex-cadre de la JFLN et du FLN Drici Mohamed, la moudjahida Bensaïd Kheira, et le moudjahed Sekkaï Boualem, du quartier Boumelik Abdelkader, étaient concernés.

 Ils ne sont pas les seuls, car Hamdad Abdelkader, dit Cherradi, devrait bénéficier de ces gestes dans une région où le combat des Delaa, Bouda, Boumelik, Tayebi, Gouasmi, Nouara, T. Abdelkrim, Affane, Mekkaoui, Adim, Hallouch, Lallout, Sekkal C., Bouakline, Horr, Bouyaddou, Semira, Kermane A., et ces dizaines et centaines, car ceux cités sont à titre indicatif et il serait fastidieux de dresser une liste de tous les cortèges d'horreurs, de malheurs, de batailles tant urbaines que rurales, face à la soldatesque coloniale. Toute une histoire locale reste à écrire pour éviter les risques de sclérose et d'amnésie.

 De son côté, le district commercial de Naftal a tenu à marquer cet évènement par l'organisation de différentes activités au profit de son personnel. «C'est pour inculquer une culture nouvelle dans l'entreprise», soutient M. Bouhalouane Ahmed. Au programme, une projection de film documentaire sur la guerre de libération et la levée des couleurs au siège de l'entreprise.




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