Sidi Bel-Abbès: Un éternel casse-tête

Au-delà de la joie de tous, agriculteurs en tête, de revoir les heureuses précipitations de pluie bienfaitrice et de la neige sur plusieurs cimes de la wilaya, il a été une fois de plus relevé que des artères et ronds-points présentent à ce jour de criardes insuffisances à vite combler. Les piétons et les automobilistes éprouvent de sérieuses difficultés dans plusieurs endroits de la ville, surtout ceux à forte densité et trafic routier, au niveau de la route d'Oran, du côté de l'ex-école Marceau, aujourd'hui Emir Abdelkader, au quartier Doha, à Sakia El-Hamra. Une liste très longue, décriée par les citoyens. C'est l'éternel recommencement, que dire des incohérences en termes de voirie voire accès à Sidi Djillali, où tout déborde. L'exemple le plus frappant et il n'est pas le seul, c'est la 1re cité LSP «Hanifi B.», non loin de la 1re trémie, dont le cri d'alarme des locataires continue d'être ignoré, dans une indifférence indescriptible, nous dit son président monsieur T.D.

 Certes à Sidi Bel-Abbès ville une nouvelle démarche organisationnelle de suivi des doléances citoyennes à travers la sectorisation du périmètre urbain a été prônée, mais elle bute sur une vulgarisation qui empêche le ou les concernés par tous les dysfonctionnements de s'impliquer par des requêtes précises, propositions et autres actions de partenariat. Nous relevons quand même que certains quartiers ont connu un lifting que l'objectivité recommande d'en faire part. Pour Village Abbou, le vice-président M. Miloua Hadri a tenu à rassurer les protestataires, en annonçant la programmation de réfection de sa voirie. D'autres quartiers sont en attente de prise en charge. Les citoyens attendent de pied ferme cette incontournable et nécessaire réhabilitation du cadre de vie. Plusieurs conclaves plus ou moins récents font ressortir des montants dégagés pour cela.