Manifestement les
responsables de la
direction de l'éducation nationale ne semblent pas se gêner
face à des bourdes dont les conséquences sont néfastes pour les élèves et les
enseignants, surtout lorsqu'il s'agit des zones les plus reculées de la wilaya. Une facture
cumulée d'électricité évaluée à 25 millions de
centimes, que les services de la comptabilité n'ont pas réglée à la Sonelgaz, a plongé le CEM
Missoum Hocine de la
commune de Aïn Tandamine dans l'obscurité totale. Cette
situation jugée révoltante a obligé les élèves à
refuser de rejoindre les salles de classe en l'absence d'éclairage et de
chauffage en cette période de froid rude.
Les échéances de la Sonelgaz accordées
au CEM depuis le mois d'août dernier auraient été consommées pour que l'on ait
procédé mardi dernier à la
coupure du courant électrique, rapportent des sources
d'information en provenance de la
région.
Les 189 élèves et 9
professeurs du CEM en question ont refusé d'admettre un tel «laxisme et
insouciance» des responsables de l'éducation pour se comporter de la sorte. Même le déplacement
du directeur de l'éducation sur les lieux de la protestation a
été vain dans la mesure où
ce responsable n'a pas réussi à convaincre les élèves qui ont maintenu leur
décision de boycotter les cours et rester à l'intérieur de l'enceinte de
l'établissement. Les mômes et leurs parents ont dénoncé «la marginalisation et
l'injustice» qu'ils endurent au quotidien pour un droit garanti par la Constitution et
soutenu financièrement par le Trésor public.
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Posté Le : 28/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Hocine
Source : www.lequotidien-oran.com