Algérie

SIDI BEL ABBES : Reguieg Rachida inhumée à Aïn El Berd



Reguieg Rachida un nom, une figure emblématique, vient de nous quitter. Ce fut une grande battante, notamment durant la décennie noire. En effet, elle débuta comme professeur de sport au lycée Ennadjah de Sidi Bel Abbès. Très accro de l'expression corporelle, elle créa en 1978 le premier ballet féminin (le ballet national mixte). Ce groupe composé exceptionnellement de filles lycéennes fut le grand ambassadeur de Sidi Bel Abbès à travers le monde en participant à de nombreux festivals internationaux. Il accompagnera aux soirées de variétés de grands noms de la chanson algérienne, Nouri Koufi, Mohammed Lamine et autres… Les sacres remportés par le ballet ont permis à feu Reguieg Rachida de signer un contrat avec la RTA. Son groupe prit naissance au conservatoire municipal de Sidi Bel Abbès alors qu'elle exerçait comme professeur de danse. C'est au cours du passage d'une émission culturelle de la RTA / Oran au conservatoire avec la visite de Hdidouane que fut décidée la création de l'émission télésérie enfantine «El Hadika El Sahira». Reguieg a aussi à son actif la création des premiers mouvements d'ensemble à l'occasion de la semaine de l'école et de Youm El Ilm où chaque année plus de 1000 enfants présentaient des fresques au stade 24 février 56 de Sidi Bel Abbès sa ville. Ses initiatives ne passèrent pas inaperçues. C'est ainsi qu'elle fut l'une des chorégraphes aux mouvements d'ensemble lors de la cérémonie des Jeux méditerranéens, de la Coupe d'Afrique des nations, etc. Elle fut derrière le progrès de sport féminin local, notamment au stade Adda Boudjellal à une centaine de mètres de son domicile familial à Sidi Yacine. Elle se distingua dans les émissions de la radio à Oran où elle avait enseigné le sport. Ces années de jasmin 1977-1987 ont eu aussi comme partenaires de Reguieg Rachida, le groupe Raïna Raï et les Béni Ameurs, Angham El Andalous avec feu Bedjaoui Aek, tous ces groupes étaient abrités au centre culturel de l'académie, une aile du CEM Fénelon de SBA. Elle fut très entreprenante et c'est difficile de cerner tout un parcours de cette battante. Elle restera jusqu'au dernier moment de sa vie la femme amoureuse de sa vocation artistique, elle marqua par sa présence et son cachet culturel une page de l'histoire culturelle, une page tournée mais non oubliée, soulignaient plusieurs personnalités présentes à son enterrement.




Je ne connaissais pas cette dame allah yarhamha , mais au cours d'une recherche je suis tombé sur cette évocation et une pensée pour cette personne digne et courageuse qui porte mon nom. Du fin fond des caraïbes où je suis
reguieg missoum - ingénieur à la retraite - le gosier, France

16/12/2011 - 23799

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