Après la fermeture des unités de production
de l'ENIE situées à Télagh et Ras-El-Ma le mois de mars 2008, la situation
d'une trentaine de travailleurs est restée sans solution. Parmi ces
travailleurs, un ex-membre du comité de participation (CP) a signalé que la
direction générale de l'ENIE fait toujours la sourde oreille aux doléances de
ces «laissés-pour-compte».
Ce dernier, étant lui aussi concerné par ce
problème, estime que la direction générale de l'ENIE ne veut pas s'intéresser à
ces cas de travailleurs qui ne sont ni suspendus ni licenciés. Ils sont
maintenus dans la précarité, sans salaire et sans aucune régularisation
administrative.
Pour sa part, le syndicat d'entreprise de
l'ENIE que nous avons contacté a bien voulu nous livrer sa version des faits.
Il s'agit en fait du groupe d'une trentaine de travailleurs des unités de
Télagh et Ras-El-Ma qui n'ont pas été intégrés au complexe et qui ont refusé de
bénéficier des indemnités du «départ volontaire».
Le représentant du syndicat d'entreprise de
l'ENIE nous a fait part des différentes correspondances adressées à qui de
droit à propos de ces travailleurs. L'intégration de ces travailleurs demeure
toujours pour le syndicat une revendication irréversible, a-t-on insisté.
Toutefois, pour le cas de l'ex-membre du CP, il n'est pas question d'une mesure
de représailles de la part de la direction générale, a affirmé notre
interlocuteur du syndicat d'entreprise, qui précise qu'il s'agit d'un cas
ordinaire tout à fait semblable aux trente autres cas.
Ceci étant, la direction de l'ENIE se
trouve en face d'une réalité qu'elle se doit de régulariser, selon le syndicat.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Hocine
Source : www.lequotidien-oran.com