La session
extraordinaire de l'APC, prévue pour lundi 30 avril 2012, a été, finalement,
annulée pour faute de quorum. L'absence des élus, à l'exception du maire ,d'un
vice président et d'un élu du parti HAMAS , les 16 autres élus non concernés
par les élections législatives ont, mystérieusement, brillé par leur absence
bien que le point prévu à cette session revêtait une importance dont la
crédibilité et l'honnêteté des élus de la municipalité devait être réhabilitées
face aux accusations graves relatives à « la dilapidation, au détournement et
au bradage» des deniers publics et du patrimoine communal. Cet ajournement,
pour le moins inexpliqué et énigmatique, conforte le journal local dans toutes
les informations qu'il a avancées sur le dossier de la gare routière jusqu'à
preuve du contraire. C'est la lecture la plus basique de la tournure
politicienne prise par le dossier qui a fait couler beaucoup d'encre et dont
les responsabilités n'ont pas encore été délimitées. Le fait que le ministre
des Transports, candidat aux législatives à Sidi Bel Abbés, soit impliqué dans
le dossier et serait derrière ce retournement de situation à en croire des
commentaires.
Le Chef de la
daïra aurait usé de son influence sur le P/APC pour annuler la session
extraordinaire sous prétexte d'une sensibilité relative à la campagne
électorale. Qu'a-t-on voulu cacher à l'opinion publique ? Le Chef de Daïra se
contente de répondre par le recours à la justice dans le cas où la
réglementation n'aurait pas été respectée dans le dossier de la gare routière.
Il déclare devant un parterre d'élus et en présence du maire : «Il n'est pas du
ressort d'un opérateur du transport lésé, ni d'un journal local de condamner
l'APC. C'est à la justice de le faire ». Que « celui qui se sent lésé saisisse
la justice » a-t-il rétorqué. Dans cet imbroglio, qui entoure le dossier de la
gare routière, la position du maire est apparue confuse et évasive du fait
qu'il ait usé de tous les subterfuges pour éviter d'aborder ce sujet devant la
presse et la société civile .En dépit de l'envoi officiel des convocations aux
élus, l'assemblée ne s'est pas tenue .Que s'est il passé ? Qui a empêché les
élus d'y assister ? L'énigme demeure entière et le maire accusant un déficit
flagrant en communication continue de tergiverser car à en croire des indiscrétions
il aurait contacté les élus pour les convaincre afin de bouder l'assemblée.
L'opinion publique reste sur sa faim et le dossier de la gare routière « Sakia
El Hamra » demeure dans la boîte noire de l'APC.
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Posté Le : 02/05/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Delli
Source : www.lequotidien-oran.com