Lors de la récente plénière de l'APC
consacrée à l'examen puis à l'approbation du budget supplémentaire 2010,
l'intérêt porté aux cimetières de la ville était, certes, des plus
incontournables. Néanmoins de multiples besoins sociaux, culturels font partie
des exigences et sont sur les langues des citoyens, voire des administrés d'une
localité à savoir la première commune de la wilaya qui outre les charges
financières dites obligatoires, assure la gestion du partenaire de 37 mosquées,
malgré le volontarisme des millions de fidèles, relèvera-t-on.
Et,
sauf changement opéré sur le document officiel qui nous a été remis, un montant
de 11.341.011,2 dinars était proposé pour les aspects maintenance, hygiène,
réparation, électricité, eau, gaz, soit cinq articles, lit-on dans le chapitre
9032 dudit document. Les écoles primaires dont le nombre est de 73 ont vu la
proposition d'un montant de 25.826.015,27 dinars, selon la même source. En
effet, ces édifices publiques dont le nombre est toujours croissant, surtout
avec l'avènement de la nouvelle agglomération de Sidi Djillali où les besoins
du logement en général ont vu une densité toute particulière dicter la
construction, à la hâte, de nouvelles écoles primaires mais également de
collèges qui ont leur propre budget. Et ce, contrairement aux écoles primaires
dont les directeurs éprouvent des difficultés de gestion, même le personnel de
gardiennage n'est pas sous leur autorité.
Outre cela et sur un plan sectoriel, l'on a appris que l'ex-marché
des halles, durant la colonisation, et que l'on nomme aujourd'hui, par
«coupole» vient de connaître une nouvelle vie en devenant un centre
d'information et d'orientation touristique et ce, avec comme impact, la
promotion du local et du national, voire le tourisme. Quinze emplois directs et
90 indirects seront créés. Un montant de 2 millions de dinars figure dans la
proposition d'inscription de ce projet qui buttera certainement sur la
délocalisation des indus occupants, du commerce informel, qui gravitent autour
de ce joli édifice qui figure sur les cartes postales mais qui dans la réalité,
rien n'est agréable à voir.
A
moins que les pouvoirs publics se réapproprient ces espaces. Ils ne sont pas
d'ailleurs les seuls à être à longueur d'année squattés. Le laxisme est
toujours de vigueur, dommage! Des décharges sauvages, des cités mal éclairées,
voire dégradées, c'est le lot des autochtones.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Kadiri
Source : www.lequotidien-oran.com