Algérie

Sidi Bel-Abbès Lycéens morts pour la patrie : un combat méconnu



« Hormis dans quelques rares institutions étatiques, scolaires notamment où l'on a tenu à manifester des devoirs de reconnaissance vis-à-vis des martyrs étudiants qui ont rejoint l'ALN dès le mois de mai 56... L'opacité, entourant plusieurs grandes figures du combat libérateur, y subsiste à ce jour» souligne Hadj Nehari Ali, S.G. de la Section locale du 8 mai 45, qui a tenu à faire connaître la trajectoire de ces «bataillons» qui ont offert leur jeunesse en se sacrifiant pour l'Algérie indépendante et ce, par l'intermédiaire d'un cycle de conférences au profit des jeunes générations «étonnées» que leur ville ait enfanté des dizaines d'intellectuels de renom, tous formés dans l'ex-lycée Laperrine, aujourd'hui Azza Aek, ou au lycée Leclerc, baptisé El-Haouès, pour n'en citer que ces deux établissements connus. Notre source cite près de deux cents élèves du secondaire qui rejoignirent les maquis de la wilaya cinq historique... Dont ceux morts pour la patrie tels les Alfrid, les Amarouche, Baghdadi, Mekki, Safer, Saïdi, Zaoui, Zenaïdi, Benmenni, Bendimered A., Bouazza, Boukholda, Djebbar, M. Elias, Mezouari, Remmas, Sekkal, A. Youb, Ghourara..., le futur avocat du FLN arrêté et torturé à mort par les Paras à Alger, Boumendjel Ali. Et ce, outre les Mestari, Abdelkader et Mohamed, Bestaoui, Zouaoui Kaddour frère Ghani... Hanifi, Benahmed, D. Abdelghani, Moulssehoul B., Chaouch Nordine dont la rue du lycée Azza Aek porte son nom. Adda Boudjellal H., Chaa dont un CEM porte le nom. Senouci S., Faraoun M., Lalout B., Madhloum dont une école à «village Errih» et une rue à Monplaisir portent le nom. Et c'est au lendemain de la 2è guerre mondiale que sont signalées les premières vagues plus significatives en nombre et en engagement politique... Elles proviennent de l'ex-ville arabe, le Graba, des écoles Avicenne, Molière, Turgot et même Victor Hugo à Cayasson (calle del sol). Une bonne partie a rejoint le maquis pour mourir en héros. D'autres purent résister ... ils y goûtèrent à la joie de l'Algérie indépendante, et en post indépendance, ils se montrèrent entreprenants dans les rouages de l'Etat, de la Sûreté nationale, au parti du FLN, au sein de délégations spéciales jusqu'aux APC de février 1967, etc. L'on citera, à titre indicatif, les feu Hasiani Abdelkader, Azza Aek, les docteurs en médecine Djellil Houcine, Benbarek, feu Amar Benaïssa (ex-ministre du Travail et F. professionnelle) et notamment président de l'AEMNAF (Association des étudiants nord-africains en France). L'actuelle maison de la presse de Sidi Bel-Abbès porte le nom de l'auteur de l'histoire de la santé en Algérie, et autres ouvrages à connaître, cite notre source. A noter également les frères Abdelhalim, feu Zouaoui Mohamed dit «Moussica», un CEM construit à Sidi Djillali porte son nom en 2007. Il n'est jamais trop tard pour rendre hommage, dit-on. Il y a aussi feu Djamil Bendimered décédé il y a une décennie. Les cousins Taleb Mourad et Abderrahmane. Allal Mustapha (pharmacien et ex-président de l'APW, Ouhibi Djelloul, les frères Bendimered notamment les footballeurs de renom, feu Ouhibi Abdelaziz (ex-wali et P/APW (79 à 86) Chiali Nordine, Sekkal Benali, Latrèche Hamma, A. Bennaoum, Tadj Abdelkader, Benali B., Badsi M., les Seguini, Abdeddaïm, Benaouda, Ghoul B., les frères Saïm, Baraka, Mokaddem B., Amir G., Bedjaoui D., Fardeheb B., la liste est loin d'être exhaustive. Et ce lendemain d'indépendance, qui n'est pas arrivé aussi vite et facile, n'a pas été celui des hommes, la femme belabesienne s'illustra énormément précise notre source qui citera les Chellali G., Achour Z., Soraya Bendimered, Draa F., Kheir Nebia, Salem S., Mekkaoui Z., Taïeb Brahim F., Hamadi M., Adim Fatiha, Bechiren Z., Benyekhlef B. D'autres lycéennes et lettrées ont continué à militer...telles feu Louahla Kheïra, Tayeb Brahim, Fatiha au sein des assemblées élues et mouvement associatif. Dan et autres Dani Kebir, Bensekrane O. internée en France, feu Yemloul, Ghalamoun, Mahmoud, Ghali K., Merine Z., Medane H., Abdeddaïm Z., Benhiba, El Fekaïr, Djebbour D., feu Adjel K., Tama K., Merrah A., Belacel A. soeur du commandant Mahi, Nedjadi K., Amir Yamina, les soeurs Azza... Là encore, la liste, insiste notre source, n'est pas exhaustive. En somme, le cycle de communication a été fort instructif. Il a levé le voile sur un combat méconnu. Le mérite revient à tous ceux qui tentent de faire des Devoirs de mémoire indispensables.


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