La salle de l'APW qui a abrité mardi passé
un important regroupement des cadres sectoriels du ministère du Travail de
l'Emploi et de la Sécurité sociale en présence de près de deux cents médecins,
praticiens médicaux privés et hôtes issus du mouvement associatif intimement
concernés, s'est avérée trop exiguë a-t-on relevé. Toutefois, l'importance du
conclave consacré à la vulgarisation, sommes- nous tentés de rappeler ainsi de
la nouvelle démarche de mise en place du dispositif du médecin traitant
conformément au décret exécutif du 07 avril 2009 entre les organismes de
sécurité sociale primait. Et que Sidi Belabbès était entièrement disponible
relève-t-on, vu que les praticiens médicaux ont, dû répondre a-t-on constaté à
l'invitation pour suivre plusieurs communications sur les lieux suscités et ce
dans une organisation remarquable. Ainsi Sidi Belabbès emboîtera le pas aux
cinq wilayas pilotes, Annaba, Boumerdès, Tlemcen, Médéa, Oum Bouaghi. Elle est
la 2e ville de l'Ouest appelée à concrétiser un des multiples dispositifs
pratiqués des réformes engagées telles celles du tiers payant, du système
Chiffa, de la convention avec les pharmaciens, de la contractualisation, du
conventionnement avec les centres de dialyse perçu comme une lueur d'espoir
pour les hémodialyses. Du transport sanitaire gratuit à la charge de la CNAS et
du conventionnement avec les cliniques privées. Puis du tarif de référence, des
centres d'imageries implantées ici et là et enfin de ce qui s'opère à savoir
ledit dispositif du médecin traitant qui bénéficient, nous parlions de ces
réformes suscitées, d'un ancrage juridique mais qui pour l'heure n'est qu'un
choix et pour le praticien voire le médecin généraliste et l'assuré…devait
aborder le docteur Acheuk Youcef en premier lieu après la prise de parole de
Monsieur Bensenouci.H, directeur local de la CNAS de Sidi Belabbès… D'autres
communications, celle du docteur Haddam, de la DG-CNAS figure dans ce
regroupement d'information et de communications nécessaires pour clarifier avec
les «acteurs», c'est le mot usité, que sont les praticiens, prescripteurs
d'ordonnances. Ledit dispositif dit-on, s'adresse d'abord aux retraités, aux
malades chroniques en premier temps. Il se généralisera aux 8 millions
d'assurés soit 80% de la population algérienne. Quant aux dépenses actuelles de
la CNAS, elles sont de 160,3 milliards de dinars quant aux produits
pharmaceutiques, ils sont de l'ordre de 79,7 milliards de dinars. Tous les
dispositifs mis en branle visent, dit-on la préservation de l'équilibre
financier de la CNAS dont les économies sont reconverties en structures
locales. Tout ceci doit être soutenu par tous, conclut-on.
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Posté Le : 17/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Kadiri
Source : www.lequotidien-oran.com