Malgré les tentatives, dit-on, de la direction des Transports à maintenir les prix des courses, tels qu'ils ont été fixés, lors de l'application de la nouvelle tarification, il y a moins de deux ans et qui a fait couler beaucoup d'encre, les chauffeurs de taxi imposent leur diktat, dans la ville et maintiennent le prix à 80 DA, pour tout trajet, fusse-t-il de moins d'un kilomètre. Le commun des citoyens ou plutôt le commun des usagers des courtes navettes y voit sa bourse, fortement, ébranlée et ne sait à quel saint se vouer devant l'impuissance des pouvoirs publics et surtout de la tutelle, à résoudre ce dilemme qui a resurgit, subitement, suite à un mot d'ordre lancé, la semaine passée, au sein de la corporation et qui a permis à tout conducteur de taxi d'exhiber à qui veut l'entendre la nouvelle fiche des tarifs placée sur le tableau de bord de leur véhicule. L'on se rappelle que ce problème a été résolu, avec tact, en faveur des usagers réguliers lorsqu'on avait introduit la nouvelle tarification et fixé à « défaut de compteur », le prix des courses de courts trajets (d'un quartier au centre-ville et vice-versa) à 50 DA et pour toutes les autres courses jugées longues (d'un quartier à un autre) à 80 DA. Voilà presque deux ans que cela marchait et tout le monde (usagers et taxieurs), trouvait son compte, l'Etat fermant les yeux sur des courses en double, voire même en triple.Au début de la semaine écoulée, les taxieurs ont, subitement, demandé à l'usager habitué, au court trajet de 50 DA, de payer 80 DA, le laissant perplexe et le plus téméraire d'entre eux se voit rétorquer par le chauffeur, « Voilà notre fiche de la nouvelle tarification Monsieur! ». La tension sur les taxis roulant sur les artères principales de la ville s'est atténuée drastiquement et l'on remarque, aisément, que de nombreux taxieurs roulent à «vide», suscitant la surprise mais surtout l'indignation de ceux, habitués à payer 50 DA, pour une course de moins d'un kilomètre. Mais combien de temps cette situation va-t-elle durer ' Même si l'usager régulier des petits trajets, pris au dépourvu par cette hausse, tente d'éviter de prendre un taxi, ces derniers temps, il n'en demeure qu'il finira par s'avouer vaincu si les pouvoirs publics ne font l'effort, pour instaurer, cette fois-ci, et pour de bon, comme le souhaite le citoyen, « le taximètre » car un grand nombre d'entre eux pensent que , «le compteur restera la seule issue pour départager la course » et atténuer les craintes et préoccupations de chacun. Attendons, donc, ce que va se dégager de la réunion avec les principaux concernés qui se tient, aujourd'hui.
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Posté Le : 16/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H M
Source : www.lequotidien-oran.com