A Sidi Bel-Abbès/ville
outre la défaillance de l'éclairage public et de la dégradation du cadre de vie,
incivisme et environnement dégradé, un calvaire particulier subsiste et
empoisonne la vie des Belabbesiens (es) et ceux qui
transitent où séjournent pour une raison ou un autre. C'est celui du
stationnement en absence de parcs mais aussi par l'omniprésence des racketteurs
au vu et au su de tous en plein centre-ville. La convergence vers le centre-ville
est le cÅ“ur palpitant du commerce à savoir l'antique Graba
est une prouesse, voire une odyssée. Dès les premières de la matinée nombreux
sont les automobilistes qui n'osent plus emprunter les artères du centre-ville belabbesien… notamment avec les différents travaux menés
ici et là… avec le summum de la réhabilitation de la place du 1er Novembre 1954
ex Carnot, une opération qui pourrait se faire dans une autre période de
l'année, l'été estiment ou préconisent certains citoyens. Tout est à l'étroit
car la population qui y était quotidiennement a opté pour d'autres moyens. Ce
n'est pas là l'essentiel, ce n'est qu'un survol de l'état des lieux devenus
encombrants, invivables à longueur de journée. A tel point où l'on n'arrive
plus à faire la différence entre le samedi journée de repos hebdomadaire et les
autres jours de la semaine, mis à part le vendredi, plus calme. C'est là un
décor peu reluisant qui vous accueille avec en plus des racketteurs
généralement jeunes qui se partagent exigent des propriétaires des voitures de
leur glisser 20 à 40 dinars sinon plus. Les racketteurs sont tantôt «gareurs» tantôt «gardiens» quand l'espace est plus grand.
Au
départ dès les premières lueurs de l'aube ils se font des plus discrets et
courtois. Mais ils changeront dès que les différents vrombissements commencent
à provoquer une atmosphère étouffante, enflammée par les gaz d'échappement et
le flux des gens, aux alentours du marché central de la ville, connu par Souk
El Fellah, dans les rues, Soria Bendimred, ex
Gambetta, commandant Ferradj, Mogador, boulevard de la Soummam, même aux côtés
des édifices publics.
Toutefois il y a de faire la part des choses
pour tenter de saisir ce phénomène de «racket», à ciel ouvert. Il concerne
essentiellement la catégorie des «gareurs»
d'automobilistes qui désirent stationner et qui, en véritables maîtres des
lieux, exigent le versement du droit de surveillance du véhicule sans que le
propriétaire n'ait formulé le vÅ“u… là le racketteur s'empresse et vient
harceler le propriétaire au vu et au su de tous les passants. Cette catégorie
est différente des gardiens de nuit, dans les cités et autres bâtiments
collectifs. Pour ces gardiens, suite à un accord au préalable, définissant leur
travail de gardien, sont généralement pris en charge par les habitants et leur
rémunération a été unanimement décidée après leur désignation pour cette
mission. Ceci est pratiqué dans toutes les grandes agglomérations dont le mal
est qu'ils quittent leurs habitations pour aller faire leurs inévitables
courses quotidiennes. Le décor est bel et bien planté, le racket est installé
sur ces espaces informels et apparaît comme la résultante de plusieurs facteurs
économiques, sociaux, culturels...
Premièrement l'extension de la ville s'est
opérée d'une façon fulgurante et les espaces communs préalablement destinés à
cet effet ont commencé à disparaître au profit d'autres. On fait à titre
indicatif référence à l'ex gare routière mitoyenne avec la Coupole, érigée en centre
de Jeunesse ou complexe (aux dernières nouvelles elle est bien de la DJS) et là la responsabilité
est bien connue. Il y a d'autres car au moins, la suppression de l'ex gare
aurait servi de parking à étages.
La
réalité est que Sidi Bel-Abbès est aujourd'hui
confronté à un sérieux problème de fluidité de la circulation et au manque
d'espaces de stationnements. Quant aux racketteurs, nous devons nous rappeler
que le ministère de l'Intérieur a adopté moult recommandations pour mettre fin
aux parkings sauvages… Comme la «rue arabe» a nécessité l'adoption de nouvelles
mesures de vigilance, les trottoirs demeurent squattés et se frayer à pied un passage
est un exercice redouté par les familles. Quant aux automobilistes, ils sont
appelés alors à tourner en rond pour trouver une place. Cela pourrait prendre
assez de temps, une heure ou plus, et des fois c'est le retour bredouille.
salu ca va bien a
ouazzani - prf - tiaret, Algérie
23/05/2011 - 15072
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Posté Le : 11/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kadiri M
Source : www.lequotidien-oran.com