Sidi Bel-Abbès Les accidents de la route, un fléau qui persiste

Le club Ibn Badis a organisé, mardi dernier,la première journée médico-chirurgicale sur les accidents de la voie publique àlaquelle ont pris part, aux côtés des professionnels de la santé du CHU de SidiBel-Abbès, les représentants de la Gendarmerie nationale, de la Sûreté dewilaya, de la Protection civile, de la Justice, du bureau et de la direction duTransport. Lors des communications des différentes institutions quiinterviennent dans les accidents de la route, il a été signalé une hausseconsidérable dans les interventions de la Protection civile sur les tronçonsroutiers. Dans un bilan dressé à l'occasion de cette journée d'études, il a étéindiqué que la Protection civile a procédé durant l'année 2007 à 241interventions relatives aux accidents de la route qui ont fait en plus des dégâtsmatériels 360 blessés et 36 morts dont 04 femmes et 3 enfants. En 2006, la mêmeinstitution dans 31 accidents de la route qui se sont soldés par 276 blessés et30 morts. Devant cette situation alarmante dont les causes sont généralementconnues tels l'excès de vitesse, le non-respect du code de la route...A ce propos, la Gendarmerie nationale etles services de la Sûreté tentent en plus des campagnes de sensibilisation derenforcer la vigilance sur les routes afin de débusquer «les chauffards». A titreindicatif, le service de la voie publique de la police a, durant l'année 2007,procédé à l'établissement de 34.654 procès-verbaux de contravention et retiré2.129 permis de conduire. On signale aussi que pas moins de 270 personnes ontété traduites devant la justice pour des délits et infractions du code de laroute ayant engendrés des accidents de la circulation notamment la conduite enétat d'ivresse.Par ailleurs, selon des statistiquesétablis au niveau national, les accidents de la route ont engendré des pertesfinancières évaluées en 2000 à 40 milliards de dinars soit 650 millions dedollars pour passer en 2005 à 100 milliards de dinars. Quel remède pour parer àce fléau ? S'est-on interrogé. Il semble que parallèlement à l'impactpsychologique des campagnes de sensibilisation, la répression demeure un moyenefficace qui commence à donner ses fruits aux yeux de bon nombred'observateurs.